La pratique du sport chez l’enfant réduit les comportements défiants.
Une étude menée auprès de plus de 2000 enfants québécois nés en 1997 et 1998 a démontré que la pratique régulière d’un sport organisé entre 6 et 10 ans réduit de manière significative les comportements défiants chez les garçons. L’étude n’a pas permis de faire le même constat pour les filles.
Une étude réalisée à Montréal a révélé que la pratique du sport pendant l’école primaire diminue les comportements problématiques chez les garçons. Selon cette recherche, publiée mardi dans la revue « European Child & Adolescent Psychiatry », la participation régulière à un sport organisé entre 6 et 10 ans diminue significativement ces comportements chez les garçons. « L’âge de 6 à 10 ans est une fenêtre très importante », souligne la psychologue Linda Pagani de l’Université de Montréal. « Les parents ont encore de l’influence, les enfants n’ont pas trop de devoirs. Il est très important d’en profiter pour qu’ils accumulent d’autres acquis par les activités parascolaires », ajoute Pagani, qui a initié cette étude.
Cependant, l’étude n’a pas mis en évidence les mêmes résultats pour les filles. « Au début de l’adolescence, ce sont les garçons qui ont des problèmes d’opposition et de désobéissance face à l’autorité », observe Pagani. La psychologue estime qu’avec l’essor des réseaux sociaux, il devient encore plus crucial que les jeunes s’adonnent à des activités sportives pendant leur primaire.
La recherche souligne également le contraste entre les effets bénéfiques du sport et l’impact négatif croissant des écrans et des réseaux sociaux sur la socialisation des jeunes. L’étude a été effectuée auprès de plus de 2000 enfants québécois nés en 1997 et 1998.

