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La Grèce compte plus de 2.000 failles sismiques actives.

Des scientifiques ont enregistré plus de 2.000 traces de failles sismiques actives en Grèce, créant la première base de données exhaustive dans ce pays sujet à des séismes. La base de données, appelée AFG (Active Faults Greece), recense 3.815 traces de failles, groupées dans 892 failles, dont la moitié sont recensées pour la première fois.


Des scientifiques ont enregistré plus de 2.000 traces de failles sismiques actives en Grèce, établissant ainsi la première base de données exhaustive dans ce pays exposé aux séismes, a annoncé samedi un membre de l’équipe de recherche ayant rédigé l’étude.

L’étude, parue dans la revue Scientific Data cette semaine, « a des implications pratiques pour la sécurité et l’entretien des infrastructures du pays », a précisé Vasiliki Mouslopoulou à l’agence grecque ANA. « Les réseaux routiers, ponts, barrages et sites de production d’énergie doivent être conçus en tenant compte de la répartition des sources sismiques actives susceptibles de provoquer des mouvements de terrain », a ajouté ce géoscientifique de l’Observatoire national d’Athènes.

« La Grèce est le pays européen le plus actif sismiquement, étant déformée par un système de subduction dynamique et la dérive des continents la plus rapide au monde », selon l’étude.

La base de données, nommée AFG (Active Faults Greece), répertorie 3.815 traces de failles, regroupées en 892 failles, dont la moitié sont recensées pour la première fois. Plus de 2.000 traces de failles y sont classées comme actives.

En mai, un puissant séisme de magnitude 6,1 a secoué l’île grecque de Crète, étant ressenti jusqu’à Athènes. En janvier et février, l’île de Santorin, une destination touristique majeure dans la mer Égée, a connu une activité sismique notable, avec des centaines de secousses ayant conduit à l’évacuation de milliers de résidents pendant plusieurs mois.