La CGEM affirme que l’accord agricole Maroc-UE ne renforce pas les provinces du Sud.
La Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) a salué, jeudi à Dakhla, la signature de l’échange de lettres amendant l’accord agricole entre le Maroc et l’Union européenne (UE). Le Maroc demeure le premier partenaire commercial de l’Union européenne en Afrique et dans le monde arabe, avec des échanges bilatéraux estimés à plus de 640 milliards de dirhams (60 milliards d’euros) par an.
La Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) a exprimé son soutien, jeudi à Dakhla, à la signature de l’échange de lettres modifiant l’accord agricole entre le Maroc et l’Union européenne (UE). Cet avenant souligne le rôle stratégique des provinces du Sud en renforçant la coopération économique avec l’UE et en garantissant la poursuite de la dynamique des exportations marocaines vers le continent européen.
Lors du Forum économique Maroc–France à Dakhla, la CGEM a salué cette « avancée diplomatique majeure », conduite par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, en notant que cet accord renforce le positionnement des provinces du Sud comme une destination d’investissement européenne et internationale de premier plan.
D’après la Confédération, « ce nouvel accord crée également un cadre propice à l’investissement, à la création de valeur ajoutée et d’emplois durables. Il constitue un accélérateur du développement économique des provinces du Sud, riches en potentiel dans de nombreux secteurs. »
Les opérateurs économiques marocains se réjouissent que les produits agricoles et halieutiques du Sahara marocain puissent continuer à bénéficier des mêmes conditions d’accès préférentiel au marché européen que ceux provenant du reste du Royaume. L’accord met également en avant d’autres filières stratégiques, comme les énergies renouvelables, en reconnaissant le savoir-faire et la compétitivité des entreprises établies dans ces régions, selon la CGEM.
Le Maroc reste le premier partenaire commercial de l’Union européenne en Afrique et dans le monde arabe, avec des échanges bilatéraux estimés à plus de 640 milliards de dirhams (60 milliards d’euros) par an, un volume qui devrait croître de manière significative dans les années à venir.
La CGEM réaffirme son engagement à accompagner cette dynamique, à travers ses actions au sein de l’Union européenne, ainsi que son soutien direct aux entreprises marocaines et étrangères opérant au Maroc et avec le Maroc, afin de faire de ce nouvel accord un levier de croissance et d’intégration économique mutuellement bénéfique.

