Maroc

La BAD valide une garantie de 450 M€ pour l’OCP

Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement a approuvé, mercredi, l’octroi d’une garantie partielle de crédit non souveraine de 450 millions d’euros au profit du Groupe de l’Office chérifien des phosphates. Cette opération facilitera le financement d’un portefeuille d’investissements verts permettant d’éviter plus de 43 millions de tonnes d’émissions de CO₂ sur la période 2026-2038.


Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a donné son approbation, mercredi, pour l’octroi d’une garantie partielle de crédit non souveraine de 450 millions d’euros en faveur du Groupe de l’Office chérifien des phosphates (OCP). Ce nouvel instrument de financement, déployé pour la première fois au Maroc, a pour objectif de permettre à l’OCP de mobiliser, auprès d’institutions financières internationales, un prêt pouvant atteindre 530 millions d’euros, en accord avec son cadre de financement vert, afin d’assurer le financement à long terme de son Programme d’investissement vert 2023-2030, selon un communiqué de la BAD.

« En tirant parti de notre notation AAA pour mobiliser des capitaux internationaux, nous soutenons la transition du Groupe OCP vers une production d’engrais à faible empreinte carbone, le développement des énergies renouvelables et une gestion durable de l’eau, des piliers essentiels pour la sécurité alimentaire et climatique sur le continent », a déclaré Achraf Tarsim, responsable-pays de la BAD pour le Maroc.

Les ressources mobilisées serviront à financer des projets visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre, développer les énergies propres et améliorer l’efficacité opérationnelle tant au niveau de l’eau que de l’énergie. De plus, ces ressources soutiendront des initiatives pour préserver la santé des sols et promouvoir des pratiques agricoles durables.

Cette opération permettra de financer un portefeuille d’investissements verts qui devrait éviter plus de 43 millions de tonnes d’émissions de CO₂ entre 2026 et 2038 et favorisera la création de milliers d’emplois, en particulier pour les jeunes et les femmes.

Le projet s’inscrit dans le cadre des Quatre points cardinaux de la Banque, qui visent à libérer le potentiel financier de l’Afrique et à attirer les capitaux nécessaires au financement du développement durable sur le continent, ainsi qu’à développer des infrastructures résilientes créatrices de valeur ajoutée.