Maroc

Hydrogène vert : Des perspectives prometteuses de partenariat se tissent entre le Maroc et la Belgique

Energie. Une importante délégation d’entreprises membres de la Fédération de l’énergie de la CGEM a prospecté avec ses homologues belges les perspectives de coopération et d’investissement.

 

La mission de travail de la Fédération de l’énergie de la CGEM en Belgique a pris fin mercredi. Invitée par les autorités du port d’Anvers-Bruges, une importante délégation d’entreprises membres de la Fédération a prospecté, durant les quatre derniers jours, avec ses homologues belges les perspectives de coopération et d’investissement dans le domaine de l’hydrogène vert. Se référant à la Fédération, «cette visite a été programmée suite à l’intérêt remarquable porté par les opérateurs énergétiques belges aux immenses opportunités offertes par le Royaume dans ce domaine». Et de poursuivre que «cette initiative a permis d’ouvrir des perspectives prometteuses de partenariat en matière de transition énergétique et d’élargir la coopération bilatérale à travers l’échange d’expertises entre les opérateurs nationaux du secteur et leurs homologues du port d’Anvers-Bruges». Lors de cette visite ayant débuté le 29 janvier, les membres de la délégation marocaine ont également pu s’enquérir des infrastructures maritimes et des unités de production de l’hydrogène et de ses dérivés dont dispose le port d’Anvers-Bruges. Notons que lors de sa récente rencontre au siège de la Fédération de l’énergie avec les opérateurs du secteur, Wim Dillen, directeur de Développement du port Anvers-Bruges, a présenté la récente fusion entre le port d’Anvers et Bruges faisant ainsi de cette nouvelle entité le deuxième grand port européen avec un volume transit de 289 millions de tonnes/an. «Aujourd’hui, le port d’Anvers-Bruges ambitionne d’être le plus important hub européen d’importation d’hydrogène vert, en essayant de développer des partenariats à l’international pour pouvoir importer le H2 vert, l’ammoniac, et méthanol, notamment du Maroc», apprend-on dans ce sens. Pour rappel, la délégation marocaine est composée de cinquante acteurs opérant dans le domaine énergétique et représentant plus de trente entreprises affiliées à la Fédération de l’énergie, dont notamment l’Agence marocaine pour l’énergie durable (MASEN), de l’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (IRESEN), l’Université Mohammed VI polytechnique et de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) en plus du Cluster Green H2.

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L’importance de la visite au centre d’une rencontre

L’importance de cette visite de travail a été au centre d’une rencontre organisée le 30 janvier à Bruxelles, en présence de Mohamed Ameur, ambassadeur du Maroc en Belgique, et au Grand-Duché de Luxembourg, en vue d’examiner les processus d’exploitation et les chaînes d’approvisionnement des énergies renouvelables, notamment l’hydrogène vert en Belgique et de partager les expériences en matière de production de cette énergie du futur, à savoir l’hydrogène et ses dérivés. Intervenant dans ce sens, M. Ameur a mis en avant le rôle crucial du Maroc dans le partenariat énergétique avec la Belgique et d’autres pays européens, lequel s’est renforcé davantage après la signature du «Partenariat vert» avec l’Union européenne. Et de souligner que «le Maroc est un partenaire fiable et crédible qui contribue à la sécurité énergétique de l’Europe». Le diplomate a par ailleurs rappelé que «la visite de la délégation marocaine s’inscrit dans le cadre d’une coopération bilatérale fructueuse aux niveaux politique et économique et fait suite, en outre, à l’engouement croissant des entreprises belges pour les potentialités du marché marocain». Pour sa part, Alykhan Kassam, conseiller en diplomatie économique à l’ambassade de Belgique au Maroc et membre du Cluster Green H2, a affirmé que «cette initiative permettra d’ouvrir des perspectives prometteuses de partenariat en matière de transition énergétique et d’élargir la coopération bilatérale à travers l’échange d’expertises».