Francisco Pardo Piqueras : Les relations sécuritaires Maroc-Espagne, un modèle d’efficacité.

Les relations sécuritaires entre le Maroc et l’Espagne sont qualifiées « d’exemple d’efficacité et de coopération » par Francisco Pardo Piqueras, directeur général de la police nationale espagnole, lors de sa déclaration à Marrakech. La 93e session de l’Assemblée générale d’INTERPOL, qui s’est tenue du 24 au 27 novembre, a rassemblé plus de 800 délégués de 179 pays, dont 82 chefs de police, et a permis d’aborder des questions telles que le démantèlement de la criminalité transnationale organisée.

Les relations sécuritaires entre le Maroc et l’Espagne sont « un exemple d’efficacité et de coopération », a déclaré mercredi à Marrakech Francisco Pardo Piqueras, directeur général de la police nationale espagnole.

« La collaboration bilatérale entre la police nationale espagnole et la Direction générale de la sûreté nationale est excellente dans la lutte contre le terrorisme, la criminalité organisée et les réseaux de traite des êtres humains », a expliqué M. Piqueras lors de ses échanges avec Abdellatif Hammouchi, directeur général de la Sûreté nationale et de la surveillance du territoire, en marge de la 93e session de l’Assemblée générale d’INTERPOL.

« Nous sommes très satisfaits de la coopération que nous avons en matière de sécurité », s’est réjoui M. Piqueras, en mettant l’accent sur l’importance « d’intensifier l’échange d’informations, de mener des opérations conjointes et de lutter toujours plus efficacement contre le crime organisé et le terrorisme ».

Affronter les risques pour garantir la sécurité des deux pays nécessite « un effort commun basé sur deux principes fondamentaux : le respect et la confiance », a-t-il observé.

Par ailleurs, M. Piqueras a salué l’organisation « magnifique » à Marrakech de l’instance dirigeante suprême d’INTERPOL (du 24 au 27 novembre), qui aura des effets « très positifs » sur l’effort commun de lutte contre les risques globaux en matière de sécurité. L’Assemblée générale d’INTERPOL a constitué une occasion pour les pays membres de tisser des relations et de partager leurs expériences.

Pour cette session, qui a vu la participation de plus de 800 délégués provenant de 179 pays, dont 82 chefs de police, diverses problématiques ont été abordées, notamment l’identification et le démantèlement de la criminalité transnationale organisée, le démantèlement des centres d’escroquerie transnationaux, le renforcement des capacités policières mondiales d’INTERPOL et la promotion de la place des femmes dans la police.