Driss Lachguar : Le Maroc, son Souverain et son peuple unis pour la Palestine.
Le Premier secrétaire de l’USFP, Driss Lachguar, a exprimé sa conviction que « le choix du Maroc, de son Souverain et de son peuple est un choix de solidarité positive et efficace pour une Palestine libre » lors d’un événement célébrant la Journée mondiale de solidarité avec le peuple palestinien organisé mercredi dernier au Théâtre Mohammed VI de Casablanca. L’ambassadeur de Palestine au Maroc, Jamal Al Shobaki, a évoqué la libération d’Al-Qods par Saladin avec une notable contribution marocaine, tout en dénonçant les politiques d’occupation qualifiées de fascistes et appelant à un cessez-le-feu.
« Le choix du Maroc, de son Souverain et de son peuple est un choix de solidarité positive et efficace pour une Palestine libre. Il est temps, par ailleurs, de mettre fin aux divisions interpalestiniennes ». C’est la conviction exprimée par Driss Lachguar, Premier secrétaire de l’USFP, lors d’un événement marquant célébrant la Journée mondiale de solidarité avec le peuple palestinien, qui a eu lieu mercredi dernier au Théâtre Mohammed VI de Casablanca.
Au cours de son discours, qui a rassemblé de nombreuses personnalités, y compris l’ambassadeur palestinien au Maroc, Jamal Al Shobaki, et le directeur chargé de la gestion de l’Agence Bayt Mal Al-Qods Al-Sharif, Mohamed Salem Cherkaoui, Driss Lachguar a réaffirmé l’importance de la question palestinienne dans l’histoire du parti de la Rose. Il a mis en avant l’approche réaliste et responsable du Maroc dans la défense des droits légitimes du peuple palestinien, en rappelant le contexte des années 1950-60, marqué par une propagande du monde arabe qui laissait croire que la libération d’Al-Qods était imminente, alors que la réalité ultérieure a révélé que ces discours étaient fallacieux.
Le dirigeant ittihadi a souligné que le Maroc, loin de toute surenchère et de slogans vides, a maintenu des positions constantes. Il a mentionné l’incendie de la mosquée Al-Aqsa en 1969, un événement qui a conduit Feu Hassan II à convoquer un sommet islamique d’urgence. Le Maroc a été l’un des premiers États arabes à reconnaître l’Organisation de libération de la Palestine en 1974, ouvrant ainsi la voie à la reconnaissance internationale des Palestiniens.
Driss Lachguar a déclaré que la politique marocaine, sous la direction de S.M le Roi Mohammed VI, repose sur une approche pragmatique en faveur de la Palestine, allant au-delà des réactions émotionnelles. Il a mentionné que le Discours Royal reflète une maturité stratégique nécessaire à suivre aux niveaux arabe et palestinien pour avancer vers une solution juste et digne.
« Israël ne tire pas seulement profit de sa supériorité militaire… mais aussi de la division entre Palestiniens. N’est-il pas temps de mettre fin aux divisions ? », s’est-il interrogé.
En conclusion, Driss Lachguar a salué le consensus populaire et institutionnel marocain autour de la cause palestinienne, affirmant que la solidarité marocaine est un engagement profond, rationnel et durable, basé sur un héritage culturel et un engagement constant pour préserver les droits et l’espoir d’une Palestine libre et souveraine. Il a souligné que cette position ouvre la voie à une nouvelle approche face aux grandes questions arabes, fondée sur des actions concrètes plutôt que sur des discours.
Pour sa part, Mohamed Salem Cherkaoui a insisté sur la nature concrète du soutien marocain, précisant qu’il se manifeste par des initiatives sociales, humanitaires et de développement à Al-Qods, illustrant ainsi la présence effective du Maroc dans cette ville. Il a ajouté que l’engagement marocain vise la préservation du patrimoine palestinien de la Ville Sainte.
Jamal Al Shobaki, ambassadeur de Palestine au Maroc, a également évoqué l’histoire partagée des deux peuples, mentionnant la libération d’Al-Qods par Saladin, qui a bénéficié d’une importante contribution marocaine. Il a dénoncé les politiques d’occupation jugées fascistes et appelé à un cessez-le-feu, à la libération des prisonniers palestiniens et à l’ouverture d’un processus politique garantissant le droit des Palestiniens à un État dont Al-Qods serait la capitale.
Il convient de noter que cet événement a débuté par la projection d’un film documentaire retraçant le parcours de la colonisation de la Palestine, depuis le mandat britannique jusqu’à l’expansion israélienne, et jusqu’à la situation actuelle marquée par les tentatives de judaïsation de la Ville Sainte.
Mourad Tabet.

