Maroc

Des acteurs économiques turcs saluent l’ouverture du Maroc aux investissements étrangers.

Plusieurs acteurs économiques et investisseurs turcs ont salué, vendredi à Istanbul, l’ouverture du Maroc et sa capacité à accueillir les investissements étrangers. Le Forum d’affaires et d’investissement Maroc-Turquie se veut une plateforme opérationnelle destinée à accompagner l’élan croissant du partenariat économique maroco-turc.


Plusieurs investisseurs et acteurs économiques turcs ont exprimé leur satisfaction, vendredi à Istanbul, lors d’une réunion de travail avec l’ambassadeur du Maroc en Turquie, Mohamed Ali Lazraq, concernant l’ouverture du Maroc et sa capacité à accueillir des investissements étrangers. Ils ont souligné que le Royaume a renforcé ces dernières années sa position en tant que destination privilégiée pour les investisseurs internationaux.

Cette rencontre, qui s’est déroulée en marge du Forum d’affaires et d’investissement Maroc-Turquie, a rassemblé la présidente du Conseil d’affaires Turquie-Maroc, Zeynep Bodur Okyay, ainsi que de nombreux investisseurs turcs de renom, la plupart déjà présents au Maroc. L’objectif était d’explorer les moyens de renforcer les partenariats économiques bilatéraux et d’identifier les opportunités dans des secteurs à forte valeur ajoutée.

Les investisseurs turcs ont salué l’ouverture du Maroc, devenu une destination de choix pour les entreprises turques, grâce à sa stabilité politique, au développement de ses infrastructures et à l’amélioration continue de son climat des affaires. Ils ont également mis en avant le rôle stratégique du Maroc comme point d’accès aux marchés africains, un positionnement géographique prometteur pour les entreprises turques désireuses d’élargir leur présence.

À cette occasion, M. Lazraq a réaffirmé la volonté du Maroc d’accompagner les investisseurs turcs et de leur faciliter l’accès au marché marocain, en notant que la dynamique économique entre les deux pays témoigne d’une volonté commune d’élever le partenariat bilatéral à des niveaux supérieurs.

Dans une déclaration à la MAP, Mme Bodur Okyay a souligné que les deux pays partagent plusieurs points communs, tels qu’une population jeune, une volonté mutuelle de développement industriel et un fort potentiel dans les énergies éolienne et solaire, faisant de la transition énergétique un domaine propice à la coopération.

Elle a rappelé l’intérêt croissant des investisseurs turcs pour le Maroc ces dernières années, en notant la réussite de nombreux projets turcs dans le Royaume, notamment dans les secteurs textile, de l’industrie papetière et des produits d’hygiène, ainsi que l’envie de certains grands acteurs de l’automobile d’étendre leur présence.

Elle a également insisté sur le fait que la Turquie a longtemps été un fournisseur clé pour les groupes automobiles mondiaux, et que le transfert de certaines chaînes de production vers le Maroc a encouragé plusieurs entreprises turques à intégrer l’écosystème industriel marocain.

Mme Bodur Okyay a ajouté que les secteurs du textile et de l’aéronautique présentent aussi des opportunités intéressantes, le Maroc disposant de filières aéronautiques avancées soutenues par la formation, et un nombre croissant d’entreprises turques spécialisées dans les composants aéronautiques montrant un intérêt pour le Royaume.

De son côté, la directrice générale de la société turque SANIPAK au Maroc, Imane Zaoui, a déclaré que la participation de son entreprise au forum visait à illustrer un exemple réussi d’investissement turc au Maroc, mettant en avant que la société est aujourd’hui un acteur de référence dans le secteur des produits papetiers.

Elle a jugé que la conjoncture actuelle représente une « période idéale » pour se développer au Maroc, grâce à la stabilité politique, à la qualité des infrastructures et à l’accélération du développement portée par de grands projets, comme l’organisation imminente de la Coupe d’Afrique des nations et de la Coupe du monde 2030.

Le Forum d’affaires et d’investissement Maroc-Turquie se présente comme une plateforme opérationnelle destinée à soutenir le développement croissant du partenariat économique entre les deux pays, à encourager les flux d’investissements bilatéraux et à diversifier les domaines de coopération, avec l’objectif de rééquilibrer les échanges commerciaux et de réduire le déficit commercial actuel.