Concert lyrique exceptionnel à Casablanca pour clore l’année 2025.

Trois grands chanteurs lyriques de la Scala di Milano, Roberta Salvati, Simone Fenotti et Gabriele Valsecchi, se sont produits récemment au Théâtre Italia à Casablanca. Le concert a rassemblé un public nombreux et a connu une brève participation de la chorale du collège italien Enrico Mattei de Casablanca, et Carlo Pesta a souligné que « l’accueil du public a comme toujours été magnifique ».

Trois grands chanteurs lyriques de la Scala di Milano, Roberta Salvati (soprano), Simone Fenotti (ténor) et Gabriele Valsecchi (basse) se sont récemment produits au Théâtre Italia, une initiative du Consulat général d’Italie en collaboration avec Dante Alighieri de Casablanca. Accompagnés par la pianiste Ester Snider, le trio a captivé un public nombreux, composé de fidèles habitués des lieux ainsi que d’invités venus de toute la ville, voire d’ailleurs.

Le concert a été ponctué par une brève mais impressionnante participation de la chorale du collège italien Enrico Mattei de Casablanca. À cette occasion, la présidente de l’association culturelle italienne, Marina Sganga Menjour, a souhaité « une bonne année, placée sous le signe de la prospérité, de la santé et du bonheur » à un public composé de nombreux curieux et amateurs de musique lyrique.

Les trois artistes ont offert une prestation mémorable, pleinement en phase avec l’esprit des festivités de Noël et de fin d’année, dans une salle comble qui a contraint les organisateurs à limiter l’accès plus tôt que d’ordinaire face à l’afflux continu de spectateurs.

Le programme de la soirée présentait un gala lyrique de haut vol avec des airs, duos et trios tirés des œuvres des grands compositeurs italiens tels que Giuseppe Verdi, Gioachino Rossini, Giacomo Puccini et Gaetano Donizetti. Grâce à leur talent, leurs voix splendides et leur expérience scénique, les artistes ont offert une performance envoûtante qui a conquis le public dès la première note.

Le succès de ce concert était prévisible, les artistes étant reconnus pour leur talent et leur présence scénique qui suscitent admiration et respect. Comme l’a souligné Marina Sganga Menjour, avant le concert, Roberta Salvati et Simone Fenotti sont des interprètes réguliers des rôles principaux dans les grandes productions de la Scala de Milano, tandis que Gabriele Valsecchi est membre de la chorale du Teatro alla Scala depuis 2023, où il se produit également comme soliste.

Ester Snider, la pianiste, a remporté de nombreux prix lors de concours tant nationaux qu’internationaux et a été accompagnatrice dans des institutions prestigieuses comme l’Accademia du Teatro alla Scala de Milan. Il n’est donc pas surprenant qu’ils aient su créer une ambiance chaleureuse, étant rappelés à trois reprises par un public désireux de prolonger ce moment musical.

Une belle surprise de la soirée fut la performance des élèves du collège de l’école italienne de Casablanca, qui, pendant l’entracte, ont présenté leurs vœux en interprétant le célèbre morceau « Oh, happy day » du film « Sister Act 2 ». Vêtus de rouge et noir, ces jeunes talents, dirigés par leur professeur Fiorella Nneka Ekuweme et accompagnés au piano par Nicola Tontoli, invité d’Italie, ont reçu un accueil enthousiaste et de chaleureuses ovations.

En commentant cette soirée lyrique, Carlo Pesta, président et directeur artistique du Ballet de Milan, s’est réjoui de l’accueil « magnifique » du public et a remercié le Consulat général d’Italie et Dante Alighieri de Casablanca, rappelant que ce n’était pas la première fois qu’ils se produisaient dans cet établissement.

« L’année passée, nous avions organisé un gala plus classique. Cette année, j’ai voulu innover en proposant des morceaux d’opéra rarement utilisés pour des galas, et cela a été couronné de succès grâce à l’accueil réservé aux chanteurs », a-t-il ajouté, soulignant qu’il est possible d’extraire quelque chose de nouveau des opéras pour l’intégrer dans un programme de gala. Il a conclut en notant que l’enthousiasme du public et la salle comble incitent les artistes à revenir.

Alain Bouithy