Clôture du 27ème Festival « Jazz à Rabat »
La 27ème édition du festival « Jazz à Rabat » s’est tenue du 25 au 27 septembre et a attiré un public nombreux avec des guichets complets chaque soirée. L’exposition collective intitulée « Histoires d’œuvres » a été inaugurée samedi soir à la galerie Living 4 ART à Casablanca et se poursuivra jusqu’au 25 octobre prochain, réunissant 18 artistes contemporains marocains et internationaux.
Le samedi soir, le 27ème festival « Jazz à Rabat » a pris fin, ayant attiré un public nombreux. Les organisateurs ont noté qu’il a « réussi à créer des croisements musicaux et artistiques uniques ». Cette édition, organisée par la délégation de l’Union européenne au Maroc en partenariat avec le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, ainsi que la Wilaya de la région Rabat-Salé-Kénitra, confirme son rôle de pont musical entre l’Europe et le Maroc.
Pour la première fois, cet événement artistique s’est tenu à l’amphithéâtre du parc Hassan II et a reçu une grande affluence, permettant d’apprécier une programmation variée mêlant jazz européen et musiques marocaines, avec deux concerts et deux rencontres chaque soir, selon le directeur artistique Abdelmajid Bekkas.
Daniele Dotto, le chef adjoint de la délégation de l’Union européenne au Maroc, a souligné que l’objectif principal du festival est de promouvoir le dialogue entre artistes européens et marocains, tout en saluant le succès de la fréquentation avec des guichets complets chaque soir. « Cette édition, qui s’est déroulée du 25 au 27 septembre, est un succès », a-t-il précisé, annonçant que les générateurs commenceront à préparer la 28ème édition dès maintenant.
La cérémonie de clôture a été marquée par un concert captivant, mettant en scène des fusions inédites entre jazz, rythmes gnaoua, sonorités amazighes et rock psychédélique. Le public a pu assister à une joute musicale entre le Mehdi Qamoum Quartet (Maroc) et l’A.M.E. Trio (Belgique), suivie d’une performance audacieuse du Bab L’Bluz Quartet (Maroc) et du Lina Nyberg Quartet (Suède). Mehdi Qamoum, artiste de Gnaoua d’Agadir, a déclaré qu’il réalisait « un objectif de longue date » en participant à ce festival.
Selon lui, cet événement représente « une opportunité de rencontres humaines avant d’être artistiques », en notant que le dialogue entre jazz et Gnaoua « s’impose naturellement, les deux partageant des racines africaines ». « Notre art et notre musique se nourrissent de ces échanges et de ces passerelles », a-t-il ajouté, en faisant référence à son mélange de Gnaoua et de musique amazighe, tout en intégrant des influences d’autres musiques traditionnelles marocaines.
En ce qui concerne l’exposition collective, celle-ci intitulée « Histoires d’œuvres » a été inaugurée samedi soir à la galerie Living 4 ART à Casablanca, en présence de nombreuses personnalités du monde de l’art et de la culture. Cet événement, qui se déroulera jusqu’au 25 octobre, réunit 18 artistes contemporains marocains et internationaux, offrant au public une occasion de découvrir la richesse et la vitalité de la scène artistique contemporaine dans un espace propice au dialogue.
« Histoires d’œuvres » vise à donner la parole aux artistes à travers leurs créations. Chaque œuvre exposée raconte quelque chose d’intime et de sincère, a déclaré Meryem Iraqi Lahlou, la directrice de la galerie. Elle a ajouté que c’était cette authenticité et cette diversité de perspectives que l’on souhaite partager avec le public.
La peintre autodidacte Wafaa Chagdane a exprimé que cette exposition représente un acte de transmission et d’ouverture, une occasion pour les artistes de partager sincèrement leurs univers. Anas Benayad, photographe et designer, a indiqué que son appareil est « une machine à remonter le temps, capable de figer l’instant et de préserver la mémoire ». À travers leurs œuvres, les artistes invitent les visiteurs à découvrir la richesse de l’expression artistique marocaine et internationale, en mettant en avant la diversité des approches et des sensibilités.

