Maroc

BCIJ : 7 individus arrêtés pour pratique sans autorisation de la médecine et chirurgie dentaires

Dans une opération menée par le BCIJ à Salé et Meknès

Sécurité : Nouveau coup de filet du BCIJ. Le Bureau central d’investigations judiciaires met hors d’état de nuire un groupe d’individus pour pratique sans autorisation de la médecine et chirurgie dentaires.

Le BCIJ a procédé mercredi, sur la base d’informations précises fournies par la Direction générale de la surveillance du territoire, à l’interpellation de 7 individus s’activant dans les villes de Salé et de Meknès, dont deux anciens détenus dans le cadre de la loi antiterroriste, pour leurs liens présumés avec un réseau criminel spécialisé dans le faux et usage de faux, l’escroquerie et l’usurpation d’une fonction régie par la loi aux fins d’accaparer des deniers publics, de pratiquer la profession de médecin et de chirurgien dentiste sans autorisation ou document légal et de porter atteinte à la sécurité sanitaire des citoyens.

Les recherches préliminaires menées ont révélé que deux suspects ont usurpé, avec la complicité de trois médecins dentistes interpellés dans le cadre de cette même affaire, la fonction de médecin dentiste et pratiqué toutes les opérations y afférentes dans des cliniques à Salé, en soumettant leurs victimes à des interventions chirurgicales en violation flagrante des lois régissant l’exercice de cette profession, ce qui a causé des maladies et des complications graves à plusieurs d’entre elles, précise le BCIJ dans un communiqué.

Les investigations ont également démontré que les mis en cause étaient également impliqués dans la falsification de plusieurs dossiers relatifs à de faux frais d’hospitalisation, dans le but de recouvrer des sommes d’argent en escroquant les compagnies d’assurance-maladie et les caisses de prévoyance et de sécurité sociale. Les individus interpellés ont été placés en garde à vue dans le cadre des enquêtes menées sous la supervision du parquet compétent, afin de déterminer toutes les ramifications de cette affaire et d’identifier les éventuels autres complices, conclut la même source.