Venezuela : Quatre narcotrafiquants présumés tués par une frappe américaine en mer
Les tensions entre les Etats-Unis et le Venezuela se sont accrues après une frappe américaine en mer des Caraïbes, où quatre personnes à bord d’une embarcation soupçonnée de transporter une importante cargaison de drogue ont été tuées vendredi. Le gouvernement de Nicolás Maduro a dénoncé une « agression » et affirmé que Washington instrumentalise la lutte antidrogue pour légitimer une escalade militaire.
Les tensions entre les États-Unis et le Venezuela ont encore augmenté après une nouvelle attaque américaine en mer des Caraïbes. D’après le secrétaire à la Défense Pete Hegseth, quatre personnes à bord d’un bateau suspecté de transporter une importante cargaison de drogue ont été tuées vendredi lors d’une opération menée en eaux internationales.
« Quatre narcoterroristes à bord de l’embarcation ont été tués lors de la frappe […] au large des côtes du Venezuela alors que le bateau transportait d’importantes quantités de stupéfiants à destination des États-Unis », a précisé Pete Hegseth sur X. Il a promis que « ces frappes se poursuivront jusqu’à ce que les attaques contre le peuple américain cessent ».
De son côté, Donald Trump a salué cette action militaire, affirmant qu’elle avait permis de neutraliser un navire transportant une quantité de drogue suffisante pour « tuer entre 25.000 et 50.000 personnes ». Le président américain justifie cette offensive par la nécessité de protéger le territoire national, tandis que Washington considère maintenant le combat contre les cartels comme un véritable « conflit armé » contre des organisations classées terroristes.
À Caracas, la réaction a été immédiate. Le gouvernement de Nicolás Maduro a dénoncé une « agression » et a affirmé que Washington instrumentalise la lutte antidrogue pour légitimer une escalade militaire. Les forces vénézuéliennes ont organisé des exercices et rappelé des réservistes. Jeudi dernier, le ministère de la Défense a condamné le survol de plusieurs chasseurs américains, qualifiant l’incident « d’incursion illégale » mettant en danger le trafic aérien civil.

