Un adolescent décède accidentellement lors d’un tir à l’arme.
Un adolescent de 16 ans est décédé après avoir été touché par une balle d’arme à feu dans les toilettes d’un lycée de La Haye, aux Pays-Bas, en février dernier, un fait récemment révélé par Het Laatste Nieuws. L’enquête a établi que cette tragédie était liée à une mission criminelle avortée impliquant plusieurs jeunes, dont un homme de 26 ans qui les aurait manipulés à des fins illégales.
Un garçon de 16 ans a perdu la vie après avoir été blessé par une balle dans les toilettes d’un lycée à La Haye, aux Pays-Bas. Cet incident, survenu en février dernier, a été récemment divulgué par le média néerlandais Het Laatste Nieuws. Une enquête prolongée a permis aux autorités de déterminer que ce tragique événement était lié à une opération criminelle qui a mal tourné.
Il semblerait qu’un homme de 26 ans ait approché trois jeunes (âgés de 15, 16 et 19 ans) dans le centre de La Haye, leur offrant 2 500 euros pour tirer dans les jambes d’une personne inconnue. Ce dernier leur aurait fourni une arme à feu, un véhicule et des instructions écrites.
Le scénario a tragiquement dérapé, et l’arme a été accidentellement déclenchée, touchant la victime alors qu’elle se trouvait dans les toilettes. « Je suis très peiné par sa mort. Je ne suis pas un tueur, je le souligne », a déclaré le jeune homme de 19 ans, qui devait agir en tant que conducteur. En mai, lors d’une audience au tribunal, il a admis avoir conduit le garçon de 16 ans à Rotterdam dans la nuit du 4 au 5 février pour récupérer l’arme et l’argent.
Le troisième adolescent, âgé de 15 ans, est soupçonné d’avoir orchestré la fuite en véhicule et donné des consignes aux deux autres. Il doit être entendu en privé par le juge des enfants en octobre. Quant à l’homme de 26 ans, il fait face à des accusations d’exploitation criminelle du jeune décédé. L’enquête se poursuit, et l’identité de la cible initiale de cette opération demeure pour l’heure inconnue.
« L’enquête a révélé une réalité troublante où des jeunes sont recrutés pour commettre des crimes graves. Liquidations, fusillades, agressions avec des couteaux, cambriolages ou encore trafic de drogue… Cela devient presque aussi banal qu’une invitation à une fête d’enfants », a commenté le procureur, selon le média local.

