Trump ordonne la reprise des essais nucléaires américains contre la Chine et la Russie.
Donald Trump a ordonné à son ministère de la Défense de « commencer à tester » les armes nucléaires américaines. Vladimir Poutine a déclaré que le drone sous-marin Poséidon « n’existe aucun moyen de l’intercepter ».
C’est un message clair envoyé à Pékin et Moscou. Donald Trump a souhaité rappeler ce jeudi la puissance militaire des États-Unis. Peu avant sa rencontre très attendue avec son homologue chinois Xi Jinping en Corée du Sud, le président américain a ordonné à son ministère de la Défense de « commencer à tester » les armes nucléaires américaines.
Cette annonce, où il fait directement référence à la Russie et à la Chine, intervient également après que le président russe Vladimir Poutine l’a défié avec un test d’un drone sous-marin à capacité nucléaire.
« En raison des programmes d’essais menés par d’autres pays, j’ai demandé au ministère de la Guerre de commencer à tester nos armes nucléaires sur un pied d’égalité. Ce processus commencera immédiatement », a déclaré le président américain sur son réseau Truth Social. « Les États-Unis possèdent plus d’armes nucléaires que tout autre pays », s’est-il réjoui. « La Russie arrive en deuxième position et la Chine loin derrière en troisième, mais elle rattrapera son retard d’ici cinq ans ».
Dimanche, le président russe s’était félicité de l’essai final réussi du missile de croisière à propulsion nucléaire Bourevestnik, d’« une portée illimitée » et capable de tenir en échec, selon lui, quasiment tous les systèmes d’interception.
« C’est inapproprié », avait réagi Donald Trump, appelant le maître du Kremlin à plutôt « mettre fin à la guerre en Ukraine ». Mais le dirigeant russe n’a pas tenu compte de ces reproches. « Hier, nous avons effectué encore un essai d’un autre système prometteur – un drone sous-marin Poséidon », a déclaré Vladimir Poutine lors d’une visite d’un hôpital militaire diffusée mercredi à la télévision publique russe.
Le drone Poséidon, selon Moscou, est à propulsion nucléaire et peut également transporter des charges atomiques. « Aucun autre appareil dans le monde n’est égal à celui-là par sa vitesse et la profondeur » à laquelle il opère, a assuré le maître du Kremlin, en affirmant qu’il n’existait « aucun moyen de l’intercepter ».

