TikTok : Donald Trump affirme qu’un accord est « très proche » pour le rachat du réseau social

Donald Trump l’assure : un accord de rachat de TikTok par un groupe d’investisseurs américains est « très proche ». Jeudi, à bord de l’avion présidentiel en direction de la Floride, le président des Etats-Unis a évoqué des discussions avancées avec un « très bon groupe » de partenaires financiers, alors que la plateforme chinoise de vidéos est menacée d’interdiction sur le territoire américain si elle ne change pas de propriétaire d’ici au 5 avril.
Cette échéance, fixée par une loi votée en 2024 par le Congrès, vise à empêcher toute exploitation des données des 170 millions d’utilisateurs américains par les autorités chinoises, et à protéger l’opinion publique de tentatives de manipulation. La maison mère de TikTok, le groupe chinois ByteDance, n’a pour l’heure pas officiellement accepté de céder sa filiale. Mais plusieurs médias américains font état de négociations en cours en vue d’une scission, qui permettrait aux investisseurs étrangers de ByteDance de conserver leur part dans une nouvelle entité indépendante.
Amazon, Oracle, Project Liberty seraient sur les rangs
Parmi les prétendants au rachat, le New York Times mentionne Amazon, qui aurait soumis une offre de dernière minute. Celle-ci serait toutefois jugée peu sérieuse. D’autres noms circulent, notamment celui d’Oracle, qui héberge déjà les serveurs de TikTok aux Etats-Unis, ainsi que ceux de la start-up d’intelligence artificielle Perplexity AI et du Project Liberty, porté par Frank McCourt, propriétaire de l’Olympique de Marseille.
Notre dossier sur TikTok
Donald Trump, qui avait tenté sans succès de bannir TikTok en 2020, a depuis changé de position. Durant la campagne, il s’était montré plus conciliant envers l’application prisée des jeunes électeurs. « J’ai gagné le vote des jeunes de 36 points. Les républicains ne font généralement pas aussi bien auprès des jeunes et je pense que ça pourrait en grande partie être dû à TikTok. » Investi sur le dossier, Donald Trump avait déjà repoussé de 75 jours la date limite initialement fixée au 20 janvier. Il a laissé entendre qu’un nouveau délai restait possible si les négociations venaient à s’étendre.