Serena Williams est la nouvelle égérie d’une marque qui vend des médicaments amaigrissants, et ça ne passe pas

Une collaboration qui fait jaser. L’association de Serena Williams à Ro, une entreprise qui commercialise des médicaments amaigrissants, fait beaucoup parler d’elle depuis ce vendredi. La marque a dévoilé ce vendredi que la tenniswoman était sa nouvelle égérie sur les réseaux sociaux, rapporte le HuffPost.
Dans la vidéo, on voit la sportive s’injecter du GLP-1, un de ces traitements amincissants et antidiabétiques, dans le ventre avec un stylo spécial. Dans une interview accordée à People, Serena Williams est revenue sur son rapport à son corps et sa collaboration avec Ro, qui commercialise des médicaments bien connus comme Wegovy ou Ozempic.
« Seules les femmes minces sont en bonne santé ? »
L’article est intitulé « Serena Williams révèle qu’elle a perdu 14 kg grâce à un médicament amaigrissant ». « Je n’ai jamais réussi à arriver au poids que je devais atteindre », a confié la gagnante de 23 Grand Chelem, qui semble avoir lutté avec son poids après la naissance de ses deux enfants. « C’était fou parce que je ne m’étais jamais entraînée aussi dur, je n’avais jamais mangé aussi sain, et je n’arrivais pas à descendre au poids que je devais faire. »
Sur les réseaux sociaux, ce partenariat a choqué de nombreux fans de la tenniswoman. « Donc le corps de Selena n’était pas en bonne santé avant ? », s’est interrogé un internaute. « Seules les femmes minces sont en bonne santé ? », s’interroge une autre. Le fait que le mari de Serena Williams fasse partie des investisseurs de Ro a aussi soulevé de nombreuses critiques.
Les médias anglophones ont globalement regretté que la sportive se conforme aux standards de beauté vantant la minceur, elle qui avait toute sa carrière lutté contre ces stéréotypes et offert une visibilité aux femmes noires dans le sport. « C’est un rappel brutal que même les femmes les plus accomplies sont prisonnières de l’obsession de notre société pour la minceur », a fait valoir un journaliste de The Independent.

