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Présidentielle en Roumanie : Le nationaliste George Simion persuadé qu’il « sera dimanche le prochain président »

«Je serai dimanche le prochain président de la Roumanie. » Alors qu’il était aux côtés de la députée d’extrême droite Marion Maréchal-Le Pen, le nationaliste roumain George Simion est apparu sûr de lui avant le second tour de l’élection présidentielle.

Le chef du parti AUR, âgé de 38 ans, a recueilli près de 41 % des voix au premier tour du scrutin le 4 mai mais les sondages prédisent un duel serré au second tour face à son rival pro-européen de 55 ans, le maire de Bucarest Nicusor Dan.

Le remplaçant de Georgescu est aussi extrême

« Dimanche je serai le prochain président de Roumanie », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse impromptue, diffusée en direct sur son compte Facebook. « Je ne suis pas nerveux. Les résultats ne font pas de doute si l’élection est libre et juste », a-t-il ajouté, mettant en garde contre le risque de « fraudes massives », une allégation aussitôt rejetée par les autorités roumaines.

Selon lui, les sondages de sortie des urnes, qui seront publiés à la fermeture des bureaux à 21h, « montreront un résultat 50-50 ». « Mais nous attendons une victoire avec 60 % des voix » à l’issue du comptage final des votes, incluant la diaspora qui lui est largement favorable, a-t-il pronostiqué.

Avant de s’afficher avec Marion Maréchal, ce détracteur des « politiques absurdes de l’UE » et « des bureaucrates sans visage » a rencontré cette semaine à Varsovie le président polonais Andrzej Duda, puis la Première ministre italienne Giorgia Meloni à Rome. Dans l’Union européenne, où l’extrême droite enregistre ses meilleurs scores depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, la victoire de George Simion viendrait renforcer le camp nationaliste.

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« La vague MAGA », du nom du slogan trumpien Make America Great Again, est « la seule chose qui sauvera l’Europe », a lancé ce fan de Donald Trump. Il a par ailleurs accusé Emmanuel Macron de « tendances dictatoriales », comparant la France à l’Iran, alors que Paris est accusé par son camp d’avoir soutenu l’annulation du scrutin du 24 novembre sur fond de soupçons d’ingérence russe. Un « coup d’Etat » qui a « humilié le peuple roumain », a-t-il répété.