Pourquoi les compagnies aériennes prévoient d’exploser leur record de passager en 2025
Un ciel bleu azur flotte au-dessus des compagnies aériennes. En 2025, et pour la première fois selon l’Association internationale du transport aérien (Iata), l’année 2025 verra le nombre de passagers dépasser les cinq milliards. Loin des années noires du Covid-19, le secteur s’attend en conséquence à une rentabilité en forte hausse l’année prochaine grâce au repli des cours du pétrole.
Plus précisément, 5,2 milliards de passagers. Une hausse après les quelque 4,9 prévus en 2024 qui devraient déjà permettre d’effacer le record de 4,5 milliards établi en 2019, avant la crise sanitaire mondiale. Des chiffres qui donnent le tournis car les compagnies devraient dégager un bénéfice net cumulé de 36,6 milliards de dollars, en hausse de 16,1 % par rapport aux profits attendus en 2024, et synonyme d’une marge nette de 3,6 %.
« Les billets 44 % moins cher qu’il y a dix ans »
Même dans une « bonne année » comme celle qui semble se profiler, les compagnies ne réalisent un bénéfice que de sept dollars par passager en moyenne, et doivent continuer à maîtriser leurs coûts, selon les spécialistes du secteur, d’autant plus que les recettes des billets et services associés (bagages, nourriture…) devraient se tasser de 3,4 % sur un an en 2025. Le prix du billet moyen devrait atteindre 380 dollars, 1,8 % de moins qu’en 2024, selon l’Iata qui assure qu’en prenant en compte l’inflation, les billets coûteront 44 % moins cher que dix ans plus tôt.