Pétrolier fantôme russe : le navire lève l’ancre et reprend sa route.
Le navire « Pushpa », également connu sous le nom de « Boracay », a quitté la zone située au large de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) jeudi soir. Immobilisé au large des côtes françaises, il se trouvait dans le golfe de Gascogne, au large de La Rochelle (Charente-Maritime) ce vendredi, selon les sites maritimes spécialisés Marine Traffic et Vesselfinder.
Il est suspecté de faire partie d’une célèbre « flotte fantôme » exploitée par la Russie pour exporter du pétrole en dépit des sanctions internationales. Le « Pushpa », également connu sous le nom de « Boracay », a largué les amarres jeudi soir après plusieurs jours d’immobilisation au large des côtes françaises. Selon Ouest-France, le navire a quitté la zone près de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) pour se diriger vers le sud. Ce vendredi, il se trouvait dans le golfe de Gascogne, à proximité de La Rochelle (Charente-Maritime), d’après les sites maritimes spécialisés Marine Traffic et Vesselfinder.
Ce pétrolier de 244 mètres, battant pavillon du Bénin, avait été arraisonné par les autorités françaises. Vladimir Poutine a dénoncé cela comme « un acte de piraterie », sans confirmer si le navire était la propriété de la Russie. Son capitaine, de nationalité chinoise, ainsi que son second, ont été placés en garde à vue. Le capitaine sera jugé seul en février pour « refus d’obtempérer ».
En plus des fréquents changements d’immatriculation du pétrolier, des interrogations subsistent également quant à son éventuelle implication dans des survols de drones qui ont perturbé le trafic aérien au Danemark à la fin septembre, période durant laquelle le navire se trouvait à proximité. D’après le site spécialisé The Maritime Executive, il aurait pu servir de « plateforme de lancement » ou de « leurre ».
« Transportant une importante cargaison de pétrole », en provenance de Russie et à destination de l’Inde, il avait été arraisonné le samedi 27 septembre par une frégate de la marine nationale au large de l’île d’Ouessant.

