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« Partez immédiatement »: tension entre Manille et Pékin au-dessus de la mer de Chine

Cet incident dans ces eaux, disputées par les deux pays, survient après que Manille a accusé mi-février un navire chinois d’avoir pointé un « laser » militaire sur ses garde-côtes, à une vingtaine de kilomètres de l’atoll Second Thomas occupé par des soldats philippins.

L’AFP était l’un des médias présents à bord de l’avion qui a survolé jeudi une partie des dizaines d’îles et de récifs dont les Philippines, la Chine et d’autres pays revendiquent la souveraineté.

L’ordre de partir a été donné 1.000 mètres plus bas par un opérateur radio à bord d’un bateau des garde-côtes chinois, l’un des dizaines de vaisseaux observés dans ces eaux.

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Les contentieux en mer de Chine méridionale ne sont pas rares. Pékin revendique la quasi-totalité de cette mer, y compris les îles Spratleys, faisant fi d’un jugement international selon lequel ses prétentions n’ont pas de fondement légal.

Ainsi la Chine a-t-elle réaménagé et militarisé, ces dix dernières années, des milliers d’hectares de récifs de l’archipel où ont poussé pistes d’atterrissage, ports et systèmes radar.

Des centaines de navires des garde-côtes et vaisseaux de l’armée cinglent en essaim dans la zone, en harcelant voire en attaquant les pêcheurs et les autres bateaux.

Ils tentent aussi, comme jeudi, de faire partir les avions étrangers de l’espace aérien au-dessus de cette partie de la mer.