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Nouvelle-Zélande : Il a eu trois enfants avec la sœur de sa femme… Un homme soupçonné de viols sur mineure

C’est une histoire qui nous vient de l’autre bout du monde. Premier pays à autoriser le droit de vote des femmes en 1893, la Nouvelle-Zélande est souvent présentée comme une Nation prônant l’égalité des sexes. Depuis cinq ans, le pays fait pourtant face à une flambée des violences familiales, selon des experts des Nations Unies. La justice néo-zélandaise étudie d’ailleurs en ce moment un cas particulièrement compliqué. Un homme, dont l’identité n’a pas été révélée, est accusé de viols sur mineure.

L’avocat du mis en cause est pourtant formel : son client n’a jamais violé la jeune femme avec qui il a eu trois enfants, car les relations étaient consenties. La victime est en fait la sœur de la femme du mis en cause. « Ce n’est pas un crime d’avoir une relation avec la sœur de sa femme ou d’avoir des enfants avec la sœur de sa femme. C’est un tribunal, pas un tribunal de la morale », a martelé l’avocat Nick Dutch, rapporte The New Zealand Herald.

L’affaire n’est pas aussi simple que le conseil veut le laisser penser. Car la justice néo-zélandaise est persuadée que les relations du mari avec sa belle-sœur ont démarré alors que la jeune femme n’avait que 15 ans. Elle vivait alors dans la même maison que sa sœur, qui avait déjà eu plusieurs enfants avec le mari. La procureure de Tauranga (île du nord) a dépeint une emprise totale de l’homme sur l’adolescente, expliquant qu’elle n’avait pas le droit de sortir seule et qu’elle avait fini par s’isoler de ses amies. La « relation » aurait duré huit ans.

Les relations sexuelles avec un mineur de moins de 16 ans interdites

Le mis en cause est poursuivi de 29 chefs d’accusation, principalement pour des faits de nature sexuelle, précise The New Zealand Herald. La question du consentement de la jeune femme est centrale dans ce procès.

En Nouvelle-Zélande, toute relation avec un mineur de moins de 16 ans est interdite par la loi. « L’absence de protestation ou de résistance physique ne constitue pas en soi un consentement », a maintenu la procureure Camille Houia.