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Netanyahou s’oppose à la participation de l’Algérie à une conférence sur le Liban en France

La France et Israël traversent une phase délicate marquée par des échanges tendus entre le président français Emmanuel Macron et le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou.

Lors du conseil des ministres qui s’est tenu hier, le 15 octobre 2024. Emmanuel Macron a fait une déclaration soulignant que l’État d’Israël a été créé suite à une décision de l’ONU en 1947.

Par ailleurs, le président français a affirmé qu’il envisage une conférence concernant la situation au Liban. Et a fait allusion aux actions militaires d’Israël contre le Hezbollah au sud du Liban, où les casques bleus sont déployés.

La réponse de Benyamin Netanyahou ne s’est pas fait attendre. Un communiqué officiel a été publié le soir même.  Dans lequel il a exprimé sa surprise face à l’intention du présidant français. Qui consiste à organiser une conférence sur la situation au Liban à Paris avec la participation d’autres pays, dont l’Algérie.

Présence de l’Algérie à la conférence sur la situation au Liban : Netanyahou répond à Macron

En premier lieu, le premier ministre d’Israël a répandu à la perspective historique avancée par Emmanuel Macron concernant l’ONU. Il a déclaré : « Ce n’est pas la résolution de l’ONU qui a établi l’État d’Israël. Mais plutôt la victoire obtenue dans la guerre d’indépendance avec le sang de combattants héroïques. Dont beaucoup étaient des survivants de la Shoah ». Soulignant que l’organisation aurait adopté des décisions « antisémites » à l’encontre de l’État Israélien.

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En outre, la mention de l’Algérie par Macron a particulièrement attiré l’attention de Netanyahou. En effet, parmi les pays mentionnés lors du conseil des ministres, figure l’Algérie. À travers son soutien à la cause palestinienne, elle est perçue comme un acteur contestant la politique israélienne.

Dans ce contexte, Netanyahou était surpris par  « l’intention du président Macron d’accueillir à Paris une conférence sur la question du Liban, avec des participants tels que l’Afrique du Sud et l’Algérie, qui s’efforcent de nier à Israël son droit fondamental à la légitime défense et, de fait, de rejeter son droit même à exister ».

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En effet, l’opposition de Netanyahou à la participation de l’Algérie et l’Afrique du Sud à la conférence envisagée par Macron pourrait être liée aux potentielles influences sur le rapport de force lors du débat.

Cela signifie que la France, en se liant aux pays dont la position est peu favorable à Israel. Elle pourrait renforcer un bloc majoritaire hostile aux intérêts de ce dernier.