Musk critique la commission Doge : « peu de succès » et ne recommencerait pas
Elon Musk a reconnu, mercredi, qu’il ne serait pas entré dans la Commission pour l’efficacité gouvernementale (Doge) s’il devait revivre le début d’année. La dernière mise à jour interne de la commission, datée du 4 octobre, ne recense que 214 milliards de dollars de coupes.
Elon Musk a reconnu, mercredi, qu’il ne réintégrerait pas la Commission pour l’efficacité gouvernementale (Doge) s’il devait revivre le début de l’année. Interrogé dans « The Katie Miller Podcast » sur son éventuel retour au sein de cet organisme établi par Donald Trump pour réduire les dépenses fédérales, le dirigeant de Tesla et SpaceX a répondu sans ambiguïté : « Non, je ne pense pas ». Il a déclaré qu’il aurait préféré « travailler à [ses] entreprises » plutôt que de s’impliquer dans cette initiative politique.
Cette participation a eu un coût aussi bien économique que symbolique pour Tesla. Depuis son implication dans l’administration Trump, des appels au boycott ont circulé, certaines boutiques ont subi des dégradations, des stations de recharge ont été incendiées et plusieurs véhicules ont été endommagés. « Ils n’auraient pas brûlé les voitures », a-t-il résumé, notant que cette implication avait directement nui à l’entreprise et à ses ventes dans le monde.
La commission Doge, instaurée dès l’investiture de Donald Trump, avait pour objectif de s’attaquer à la bureaucratie fédérale et aux dépenses publiques. Musk avait évoqué durant la campagne jusqu’à 2.000 milliards de dollars d’économies potentielles, avant de réviser ses estimations à 1.000 milliards. Cependant, la réalité s’est révélée bien plus modeste : la dernière mise à jour interne de la commission, datée du 4 octobre, ne mentionne que 214 milliards de dollars de coupes.
Malgré son retrait, l’entrepreneur défend certains résultats atteints. « Nous avons mis un terme à beaucoup de financements qui n’avaient tout simplement aucun sens, qui étaient entièrement du gaspillage ». L’administration avait alors opté pour des mesures radicales : incitations au départ et licenciements de fonctionnaires, suppressions d’agences publiques et réductions massives de l’aide internationale.

