L’armée israélienne pilonne sans relâche les infrastructures militaires de l’armée arabe syrienne.
Mardi 10 décembre, l’armée israélienne a annoncé avoir procédé à des centaines de frappes aux quatre coins de la Syrie afin de détruire les infrastructures militaires de l’armée de Bachar el-Assad. Ces frappes ont été opérées par l’aviation, la marine mais également des troupes au sol.
Depuis la chute de Bachar el-Assad le 8 décembre dernier, l’aviation de Tsahal pilonne sans relâche les infrastructures militaires de l’armée arabe syrienne.
L’armée israélienne a affirmé, dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux le 10 décembre, avoir mené plus de 480 frappes sur le territoire syrien en moins de deux jours. Dans son communiqué, Tsahal a annoncé avoir «frappé la plupart des stocks d’armes stratégiques en Syrie pour éviter qu’ils ne tombent entre les mains d’éléments terroristes».
L’armée israélienne a également précisé avoir mené des frappes via «des navires lance-missiles de la marine» qui ont «frappé simultanément deux installations de la marine syrienne : le port d’Al-Bayda et le port de Lattaquié, où 15 navires de la marine syrienne étaient amarrés», ajoutant que «des dizaines de missiles mer-mer d’une portée de 80 à 190 km ont été détruits».
Des forces israéliennes à 25 kilomètres de Damas
De surcroît, Tsahal a indiqué que son aviation avait survolé le territoire syrien «pendant des centaines d’heures au-dessus de l’espace aérien syrien, effectuant plus de 350 frappes aériennes».
Selon l’armée israélienne les cibles touchées seraient «des batteries antiaériennes, des aérodromes de l’armée de l’air syrienne et des dizaines de sites de production d’armes à Damas, Homs, Tartous, Lattaquié et Palmyre», détruisant «des missiles Scud, des missiles de croisière, des missiles sol-mer, sol-air et sol-sol, des drones, des avions de chasse, des hélicoptères d’attaque, des radars, des chars, des hangars».
De plus, l’armée israélienne a déclaré avoir mené, au titre de ses opérations terrestres, des frappes «sur 130 actifs» en Syrie, «notamment des dépôts d’armes, des structures militaires, des lanceurs et des positions de tir».
La source controversée de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) souligne qu’en plus des nombreux raids israéliens aux quatre coins de la Syrie, «les forces israéliennes continuent d’avancer», affirmant que «plusieurs chars, soldats et véhicules ont avancé aujourd’hui en territoire syrien jusqu’à atteindre les localités d’Ain Al-Tinah et d’Ain Al-Aliqah, à l’ouest de la ville de Hodr, la ville de Beir Al-Jouz et les zones à l’ouest de Bab Al-Haddad».
Toujours selon la même source, les forces israéliennes seraient à moins de 25 kilomètres de la banlieue de Damas.