La Tunisie et le Yémen dans le viseur de Trump.
Tous les jours depuis sa réélection le Président Trump et son administration décoche des avertissements sur ses ennemis ou tous ceux qui le dérangent. Hier c’était le Brésil, l’Afrique du sud, aujourd’hui c’est la Tunisie et le Yémen.
Aujourd’hui celui qui a été chargé de la besogne besogne c’est un de ses proches le Représentant de Caroline du Sud Joe Wilson. Je connais son travail au Capitol il n’a pas une bonne réputation mais avec le retour de Trump il a ses entrées dans le Bureau Ovale et est écouté par le Président qui lui a donné son aval. Cet après-midi il a présenté un projet de loi (bill) qui sera étudié en avril prochain. Un projet de loi pour suspendre l’aide militaire et coopération technologiques avec la Tunisie, car il écrit et je le cite ; « le Président tunisien est devenu un dictateur qui s’est octroyé les pleins pouvoirs en éliminant tous les contre pouvoirs démocratiques. Sa dérive autoritaire a fait emprisonner tous ses opposants, les ONG et responsables de la société civile. En conséquence je demande un vote pour la suspension de l’aide militaire et la coopération technologiques aussi longtemps que la démocratie ne sera pas revenue en Tunisie « .
Mr Wilson avait déclaré il y a 10 jours que la meilleure solution serait de nouvelles élections présidentielles car l’administration Trump ne reconnaît pas le score de 90% des dernières élections. La semaine son bureau avait déclaré que le Président Trump avait l’intention d’y remédier. La députée tunisienne Fatma Mseddi lui avait répondu violemment sur le réseau X, il n’a pas apprécié et lui a répondu ( pour ceux que ça intéresse vous pouvez vérifier ou contacter Mme Mseddi). Il serait souhaitable que le Président Kaïes Saïed envoi à Washington un excellent diplomate pour s’entretenir avec la commission du congrès.
En ce qui concerne le Yémen, le Président Trump a déclaré qu’il ne tolérera plus les attaques des rebelles Houthis sur Israël et sur les navires marchands, et qu’il déclenchera l’enfer sur le Yémen si il le faut.
Alain Polomack, le 13 /2/2025
