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La Maison Blanche juge que « C’est grâce aux Etats-Unis que la France ne parle pas allemand aujourd’hui »

La Maison Blanche a répondu ce lundi à des propos tenus par Raphaël Glucksmann qui souhaite le retour de la statue de la Liberté et estime que les Américains « ont choisi de basculer du côté des tyrans ».

Lundi, la porte-parole de la Maison-Blanche a vivement critiqué l’eurodéputé français Raphaël Glucksmann, qui avait demandé aux Américains de « rendre la Statue de la liberté »

Le ton monte. La Maison-Blanche a critiqué lundi l’eurodéputé français Raphaël Glucksmann, qui avait demandé aux Américains de « rendre la Statue de la liberté ». « C’est seulement grâce aux Etats-Unis d’Amérique que les Français ne parlent pas allemand aujourd’hui, donc ils devraient être très reconnaissants envers notre grand pays », a répondu la porte-parole de la Maison-Blanche, Karoline Leavitt, lors d’une conférence de presse. Elle a aussi qualifié Raphaël Glucksmann, sans le nommer, de « petit homme politique français inconnu ».

« Nous allons dire aux Américains qui ont choisi de basculer du côté des tyrans, aux Américains qui virent les chercheurs pour avoir fait preuve de liberté scientifique : « Rendez-nous la Statue de la liberté. On vous en a fait cadeau, mais apparemment vous la méprisez » », avait lancé dimanche lors d’un meeting l’essayiste de 45 ans, très identifié sur la défense de l’Ukraine et de l’Europe et critique de Donald Trump.

« L’Amérique de ces héros combattait les tyrans »

Arrivé à la troisième place aux élections européennes de 2024 en France, avec la liste Place publique-Parti socialiste, Raphaël Glucksmann a également répondu lundi aux remontrances de la « honteuse administration » Trump par un long message sur le réseau social X, adressé « aux Américains », en anglais. « Je ne serai tout simplement pas là si des centaines de milliers de jeunes Américains n’avaient pas débarqué sur nos plages en Normandie, a d’abord loué l’eurodéputé. Mais l’Amérique de ces héros combattait contre les tyrans, elle ne les flattait pas. Elle était l’ennemie du fascisme, pas l’amie de Poutine. Elle aidait la résistance et n’attaquait pas Zelensky. »

Lors de ce meeting, organisé à Paris, Raphaël Glucksmann a aussi déploré le désengagement américain en matière de recherche scientifique.

« La deuxième chose qu’on va dire aux Américains c’est si vous voulez virer vos meilleurs chercheurs, si vous voulez virer tous les gens qui, par leur liberté et leur sens de l’innovation, leur goût du doute et de la recherche, ont fait de votre pays la première puissance mondiale, et bien, nous, nous allons les accueillir », a poursuivi Raphaël Glucksmann ce dimanche.

L’eurodéputé s’est aussi attaqué au « fan club de Trump et de Musk dans notre pays », appelant à un mouvement de « résistance démocrate ».

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