La Cour pénale internationale ne exclut pas de juger Netanyahou et Poutine.
La Cour pénale internationale pourrait organiser une audience par contumace visant Benyamin Netanyahou ou Vladimir Poutine, selon Mame Mandiaye Niang, procureur adjoint de la CPI. Cette option a déjà été testée dans l’affaire Kony, et Mame Mandiaye Niang a souligné que la tenue d’une audience en l’absence de l’accusé constitue une option juridiquement viable.
La Cour pénale internationale (CPI) pourrait, en temps voulu, organiser une audience par contumace concernant Benyamin Netanyahou ou Vladimir Poutine. Cette possibilité a été mentionnée par Mame Mandiaye Niang, procureur adjoint de la CPI, qui souligne que la juridiction possède déjà un précédent opérationnel.
« Nous l’avons testé dans l’affaire Kony », note-t-il, en faisant référence à la procédure engagée cette année contre le chef rebelle ougandais Joseph Kony, qui est toujours en fuite.
### Une option juridiquement viable
Mame Mandiaye Niang explique que cette expérience a démontré que la tenue d’une audience en l’absence de l’accusé constitue une option juridiquement viable. Il admet toutefois que « c’est effectivement une procédure lourde », mais ajoute que la CPI « se rend compte que c’est possible et que c’est utile ».
L’institution pourrait donc envisager ce mécanisme si les conditions requises sont réunies, alors que plusieurs mandats d’arrêt concernent déjà les dirigeants israélien et russe.

