Japon : Un homme attaqué par un ours dans des WC publics près d’une gare

L’attaque a eu lieu le vendredi 28 novembre, peu après minuit, lorsqu’un agent de sécurité de 69 ans a été attaqué par un ours près d’une gare de la préfecture de Gunma, au nord-ouest de Tokyo. En 2025, près de 200 personnes ont été attaquées par des ours au Japon, dont treize ont perdu la vie.

L’attaque s’est produite peu après minuit, le vendredi 28 novembre. Alors qu’il se trouvait dans des toilettes publiques près d’une gare de la préfecture de Gunma, au nord-ouest de Tokyo (Japon), un agent de sécurité âgé de 69 ans a été attaqué par un ours. Selon KyodoNews, l’animal se serait approché de la cabine au moment où l’homme s’apprêtait à en sortir. L’ours l’aurait alors fait tomber au sol, mais la victime a réussi à se débattre.

Le Japonais aurait réussi à faire fuir l’animal en lui donnant plusieurs coups de pied. Légèrement blessé à une jambe et dans un état de panique, l’homme s’est immédiatement rendu dans un poste de police voisin pour signaler l’incident. Par chance, les opérations à la gare étaient déjà terminées lors de l’attaque.

Les touristes appelés à la prudence

Au Japon, les rencontres inattendues avec ces animaux sauvages ont augmenté ces derniers mois. En 2025, près de 200 personnes ont été attaquées par des ours dans le pays, dont treize ont perdu la vie. Cela s’explique par le fait que les ursidés font leurs apparitions dans des lieux fréquentés : stations de ski, villages ou même supermarchés.

Les États-Unis, le Canada et le Royaume-Uni conseillent désormais à leurs ressortissants de faire preuve de prudence lors de leurs voyages au Japon. Les populations locales reçoivent également des recommandations pour éviter de croiser la route d’un ours ou pour se défendre en cas d’agression. L’armée a été mobilisée pour contenir la présence des animaux dans certaines régions, en attendant la période d’hibernation.

Le changement climatique en cause

D’après les experts, le changement climatique est l’un des principaux facteurs de cette augmentation des attaques. Des tempêtes plus intenses ont endommagé la végétation, notamment les hêtres dont les ours se nourrissent. En quête de nourriture, ces mammifères s’aventurent de plus en plus près des zones urbaines.