Italie. Un sourd-muet de 22 ans tue sa mère et met le feu à sa maison : « J’ai fait ce qu’il fallait »
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Un habitant du village italien de Montepiano est soupçonné d’avoir poignardé sa mère à mort avant de mettre le feu à sa maison dans la nuit de lundi à mardi, rapporte le journal local Corriere Fiorentino. Le jeune homme, un sourd-muet de 22 ans, a été interpellé.
« J’ai fait ce qu’il fallait »
Le meurtrier avait asséné un premier coup de couteau à sa mère alors qu’elle semblait endormie. Des dizaines d’autres auraient suivi. Vers 3 h du matin, le suspect a fait sa valise et mis le feu à l’habitation. Il est ensuite allé prévenir ses voisins, leur expliquant avec des gestes que sa mère était toujours à l’intérieur du logement en feu. Alertés, les policiers se sont rendus sur place et ont découvert le corps de la victime dans une mare de sang.
Aussitôt interpellé, le jeune homme est rapidement passé aux aveux et a demandé à voir un juge. « C’est moi qui ai tué ma mère. J’aurais dû tuer aussi mon père, mon frère, mon oncle et mon grand-père. Ils ont toujours été méchants avec moi. Depuis mon enfance, mon père me frappait sur la tête et ma famille se moquait de moi, a-t-il déclaré grâce à l’aide d’un interprète en langue des signes. Je ne peux me débarrasser de la violence du passé que s’ils meurent. J’ai fait ce qu’il fallait. »
Des épisodes violents
Ne manifestant visiblement aucun regret, le suspect a expliqué avoir incendié la maison de sa mère pour faire table rase du passé. Selon les enquêteurs, ce jeune homme particulièrement timide ne présentait pas de pathologie psychiatrique avérée. Des voisins ont toutefois raconté qu’il était devenu très agressif contre son père qui avait été forcé par sa femme à quitter le domicile familial. Contre sa mère, aussi.
En août dernier, il s’en était pris une première fois à la victime en l’attrapant par les cheveux et lui donnant des coups de pied. Un nouvel épisode de violence s’était ensuite produit en novembre. Hospitalisé, le jeune homme avait été contraint de suivre un traitement médical obligatoire. À l’époque, sa mère avait demandé qu’il soit placé dans un établissement spécialisé.