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Israël frappe Gaza et cible le Jihad islamique

Mais quatre enfants et plusieurs citoyens russes figurent également parmi les dix autres personnes ayant perdu la vie lors de l’opération. « Nous avons atteint les buts que nous voulions atteindre » a déclaré le porte-parole militaire d’Israël, Richard Hecht, avant d’ajouter que Tsahal avait « fait le maximum pour concentrer les frappes » sur les combattants visés, en réaction au bilan civil jugé « inacceptable » par l’émissaire de l’Onu pour le Proche-Orient, Tor Wennesland.

Fin d’une semaine de trêve

Ce raid intervient dans un contexte on ne peut plus tendu et fait craindre le retour d’une spirale de violences dans la région. Mardi dernier, un autre responsable du Jihad islamique avait trouvé la mort dans une prison israélienne après avoir entamé une grève de la faim trois mois plus tôt. Dénoncée par des experts indépendants de l’Onu comme « un testament tragique de la politique et des pratiques cruelles et inhumaines de détention d’Israël », la mort de Khader Adnane donna ensuite lieu à 48h d’affrontements entre le Jihad islamique et Tsahal, faisant un mort côté palestinien et des blessés de part et d’autre, avant que ne soit décrétée une trêve sous l’égide de l’Égypte.

La frappe militaire menée ce mardi moins d’une semaine après ladite trêve, et les déclarations des uns et des autres, semblent désormais annoncer une reprise des tensions. « Il était temps », s’est exprimé sur les réseaux sociaux le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir (chef de la formation d’extrême droite Force juive) qui avait critiqué la riposte israélienne initiale, la jugeant trop faible, avant de boycotter le Conseil des ministres et les sessions au Parlement des derniers jours. « La résistance vengera les dirigeants » a pour sa part réagi le Jihad islamique, dont le dirigeant à Gaza, Daoud Chehab, a assuré que « toutes les villes et colonies » israéliennes seraient « sous le feu ».

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