Guerre Israël-Hamas : Otage pendant 500 jours, il découvre le prénom « parfait » de sa fille
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«C’est parfait ! » Il ne faut pas plus d’une seconde à Sagui Dekel-Chen, otage israélien libéré ce samedi après quasiment 500 jours de captivité dans la bande de Gaza pour acquiescer au prénom de sa fille née pendant son absence.
A son arrivée au « point de réception » installé dans le sud d’Israël pour les premières retrouvailles avec ses proches, le père de famille de 36 ans tombe tour à tour dans les bras de sa femme, de sa mère puis de son père, selon des images diffusées par le gouvernement israélien.
Une petite « Aurore propice »
La caméra filme ensuite un court dialogue entre Sagui et Avital Dekel-Chen enlacés front contre front entre deux photos de paysage sur les murs blancs d’une antichambre aux airs de salle d’hôpital, sous le regard attendri et ému des parents de l’ex-otage.
« Tu te souviens comment tu voulais l’appeler ? » demande la femme à propos de l’enfant qu’elle attendait lorsqu’il a été enlevé le 7 octobre 2023 pendant l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas dans le sud d’Israël. « Mazal », répond-il immédiatement à moitié interrogatif. Eh bien « elle s’appelle Shahar Mazal » (ce qui peut se traduire par Aurore propice), reprend-elle dans un grand sourire. « Oooh, c’est parfait », réagit le désormais ex-otage avant d’embrasser la mère de sa troisième fille, aujourd’hui âgée de 14 mois.
Sixième échange de prisonniers
Israélo-américain, Sagui Dekel Chen a été relâché samedi avec deux autres otages originaires comme lui du kibboutz Nir Oz, dans le sud d’Israël : Sacha Trupanov, Russo-Israélien, et Yaïr Horn, Israélo-Argentin.
En échange, Israël a libéré 369 détenus palestiniens, en majorité des habitants de la bande de Gaza arrêtés pendant l’offensive militaire israélienne lancée en représailles à l’attaque du 7 octobre 2023, mais aussi des condamnés à de lourdes peines pour avoir tué ou participé à des attaques contre des Israéliens. Il s’agit du sixième échange de prisonniers depuis l’entrée en vigueur le 19 janvier d’une trêve entre Israël et le Hamas après plus de 15 mois d’une guerre ayant dévasté la bande de Gaza.