International

Guerre en Ukraine : Vladimir Poutine en Chine et l’appel du pape contre « l’indifférence »

Vous avez raté les derniers événements sur la guerre en Ukraine ? 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs. Voici l’essentiel de ce dimanche 31 août, 1.285e jour du conflit.

Le fait du jour

Dirigeants russe, indien, iranien et turc et une kyrielle de responsables eurasiatiques sont en Chine. Ils ont été réunis par XI Jinping à l’occasion d’un sommet censé montrer qu’un autre modèle de relations internationales est possible, avec la Chine en son centre.

Vladimir Poutine est arrivé dimanche matin, selon les médias d’Etat russes et chinois, mais n’a pas été vu par la presse. Les deux grands alliés chinois et russe doivent s’entretenir mardi à Pékin.

Dans les rues de Tianjin placées sous haute surveillance policière et militaire, des affiches en mandarin et en russe exaltent « l’esprit de Tianjin » et la « confiance mutuelle » sino-russe. Le conseiller diplomatique du président russe, Iouri Ouchakov, interrogé sur la possibilité d’une entrevue entre Vladimir Poutine et le Premier ministre slovaque, Robert Fico, a répondu que c’était « prévu ». Il n’a pas précisé quand ils se verraient, ni de quoi ils discuteraient.

La déclaration du jour

« Nous incluons dans nos prières les innombrables enfants tués et blessés chaque jour dans le monde »

« Nous incluons dans nos prières les innombrables enfants tués et blessés chaque jour dans le monde. Supplions Dieu de mettre un terme à la pandémie des armes, grandes et petites, qui contaminent notre monde », a lancé le pape Léon XIV.

Le pontife américain a en particulier exhorté « à ne pas céder à l’indifférence » face au conflit en Ukraine, trois jours après une attaque russe contre Kiev qui a fait au moins 25 morts, dont quatre enfants, renouvelant son « appel insistant à un cessez-le-feu immédiat et à un engagement sérieux en faveur du dialogue ».

« Il est temps que les responsables renoncent à la logique des armes et s’engagent sur la voie de la négociation et de la paix, avec le soutien de la communauté internationale », a-t-il insisté.

La tendance

Le mage du Kremlin, réalisé par Olivier Assayas et projeté dimanche à la Mostra de Venise, revient sur plus de deux décennies de transformation en Russie, du début des années 1990 jusqu’à l’invasion de la Crimée en 2014, marquées par l’ascension au pouvoir de Vladimir Poutine.

Le récit suit Vadim Baranov, incarné par Paul Dano, conseiller de l’ombre de Vladimir Poutine et témoin privilégié de l’installation d’un régime autoritaire à Moscou.

Notre dossier sur la guerre en Ukraine

L’acteur britannique Jude Law joue le maître du Kremlin dans « une incarnation très étonnante », a relevé Emmanuel Carrère, auteur du livre qui a inspiré le film, avec « une espèce d’opacité, quelque chose d’un peu vipérin, comme peut avoir Poutine ».