Guerre en Ukraine : Un crash d’avion et le vol suspendu de Poutine vers la Turquie

Vous avez raté les derniers événements sur la guerre en Ukraine ? 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs. Entre les déclarations fortes, les avancées sur le front et le bilan des combats, voici l’essentiel de ce mardi 13 mai, au 1.175e jour du conflit.
L’info du jour
Volodymyr Zelensky et Marco Rubio, le chef de la diplomatie américaine. Ce sont pour l’instant les deux protagonistes de haut rang qui participeront à coup sûr à la réunion d’Istanbul jeudi, la toute première depuis trois ans qui verra l’Ukraine et la Russie discuter directement. Le président ukrainien a tenté de persuader ce mardi Donald Trump de venir, pour convaincre Vladimir Poutine d’en faire autant. Alors que le Kremlin jour l’indifférence et ne pipe mot sur la composition de sa délégation en Turquie, Kiev et ses alliés européens se montrent agacés. Volodymyr Zelensky estime que l’absence du « Tsar » serait « un signal clair » sur le fait que la Russie « ne veut pas arrêter la guerre ». Il a même adopté le registre de la menace en appelant ses alliés occidentaux à décider des sanctions « les plus fortes » jamais prises contre Moscou, si d’aventure Vladimir Poutine ne venait pas à Istanbul.
Pas sûr que la technique fonctionne… « La partie russe continue de se préparer aux négociations qui doivent avoir lieu jeudi. C’est tout ce que nous pouvons dire. Pour l’heure, nous ne prévoyons pas de commenter davantage », a juste déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, lors de son briefing quotidien.
La phrase du jour
« Il faut être deux pour faire la paix, mais un seul pour faire la guerre »
Kaja Kallas, la cheffe de la diplomatie européenne, a, elle aussi, tenté de convaincre Vladimir Poutine de prendre un avion pour Istanbul. En jouant même sur l’amour-propre du président russe : « Zelensky a bien fait de dire « d’accord, je suis prêt à rencontrer Poutine, laissons-le venir » », a-t-elle dit lors d’une conférence à Copenhague. « C’est une bonne initiative s’ils s’assoient autour d’une table […] mais je ne pense pas que Poutine osera », a-t-elle lâché.
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Le chiffre du jour
298. Le nombre de personnes tuées dans le crash du vol MH17, abattu par un missile le 17 juillet 2024 alors qu’il survolait l’Ukraine. Ce mardi, l’agence de l’ONU pour l’aviation civile a estimé dans un rapport que Moscou était responsable de ce crash, le missile ayant été tiré par les séparatistes prorusses de la région de Donetsk. « La Russie ne fait pas partie des pays ayant participé à l’enquête sur cet incident. Nous n’acceptons donc pas toutes ces conclusions biaisées », a réagit le Kremlin.