Guerre en Ukraine : Pression maximum sur Vladimir Poutine et réparation du dôme de Tchernobyl
Vous avez raté les derniers événements sur la guerre en Ukraine ? 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs. Entre les déclarations fortes, les avancées sur le front et le bilan des combats, voici l’essentiel de ce mercredi 14 mai 2025, au 1.176e jour du conflit.
L’info du jour
Silence radio au Kremlin. Alors que la diplomatie mondiale pousse à la roue pour que Vladimir Poutine rejoigne Volodymyr Zelensky à Istanbul cette fin de semaine pour des premiers pourparlers directs depuis trois ans entre les deux belligérants, la présidence russe continue d’entretenir le suspense. Elle se refuse à dévoiler la composition de sa délégation, ne cédant pour l’heure ni aux menaces, ni à la flagornerie.
Donald Trump en personne a amené sa pierre à l’édifice ce mercredi. Pour dire toute l’importance que revêtirait à ses yeux la présence de Vladimir Poutine, il a indiqué qu’il y avait une « possibilité » qu’il se rende en Turquie, si son homologue russe faisait le voyage lui aussi.
La phrase du jour
« Etats-Unis et Européens doivent se préparer à brandir des sanctions dévastatrices contre la Russie »
Jean-Noël Barrot, le chef de la diplomatie française, a choisi le registre de l’intimidation pour convaincre le maître du Kremlin. Il a indiqué qu’il rencontrerait ce jeudi en Turquie le sénateur américain Lindsey Graham, auteur d’un projet de sanctions « extrêmement puissantes » contre Moscou. des droits de douane de 500 % sur les importations de pétrole russe et de 500 % sur les pays qui aujourd’hui continuent d’importer du pétrole russe
Le chiffre du jour
10 millions d’euros. La contribution de la France à la réparation de l’arche de confinement de la centrale nucléaire de Tchernobyl, endommagé en février par une attaque de drones. Ces fonds contribueront à « la restauration des fonctions clés » de cette structure inaugurée en 2019 par le consortium français Novarka, coentreprise des groupes français Bouygues et Vinci, « suite à l’attaque de drones russes de février 2025 », a annoncé la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd).
Suite à la fameuse frappe, des « systèmes conçus pour assurer la durée de vie de 100 ans » de l’arche ne sont plus opérationnels et celle-ci court « le risque de détérioration supplémentaire », a-t-elle ajouté.
L’Ukraine avait accusé en février la Russie d’avoir endommagé avec un drone explosif l’arche de confinement, sans qu’une hausse des radiations soit constatée. Le Kremlin sans démentir spécifiquement cette attaque, avait cependant assuré que l’armée russe ne visait pas les installations nucléaires.
La tendance du jour
Pourquoi la Turquie se retrouve-t-elle tout à coup au centre du monde diplomatique ? D’abord parce que, en tant que membre de l’Otan, elle maintient un lien important avec l’Occident, tout en entretenant de bonnes relations avec la Russie, notamment dans les domaines énergétique et sécuritaire. Le pays partage par exemple avec Moscou plusieurs projets gaziers, comme les gazoducs Blue Stream et Turkstream. Cependant, le président Erdogan a plusieurs fois réitéré son attachement à l’intégrité territoriale de l’Ukraine.
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La Turquie avait accueilli des pourparlers directs entre Russes et Ukrainiens en mars 2022, au tout début du conflit, mais sans aucun résultat, puis des discussions sous médiation de l’ONU sur la question de l’exportation des céréales ukrainiennes en mer Noire. Le fil va-t-il être renoué ?
