Guerre en Ukraine : le gouvernement assure « nos enfants n’iront pas combattre »
Maud Bregeon a déclaré sur TF1 que « nos enfants, au sens où on l’entend, ne vont pas aller combattre et mourir en Ukraine ». Elle a ajouté qu’une « réflexion est en cours » pour « adapter » le Service national universel (SNU).
Est-ce que la déclaration de Maud Bregeon, porte-parole du gouvernement, parviendra à rassurer les familles ? Ou du moins, réussira-t-elle à apaiser les tensions après les propos tenus mardi par le chef d’état-major des Armées, qui affirmait que la France devait « accepter de perdre ses enfants » ?
« Nos enfants n’iront pas combattre et mourir en Ukraine », a promis Maud Bregeon ce vendredi. « Soyons très clairs : nos enfants, au sens où on l’entend, ne vont pas aller combattre et mourir en Ukraine », a-t-elle déclaré sur TF1, rappelant que la France disposait d’« une armée de métier ». Elle a ensuite ajouté des précisions : « Le chef d’état-major parlait de tous ces soldats, qui, comme il l’a mentionné un peu avant cette séquence, sont déployés partout dans le monde et ont entre 18 et 27 ans. On ne peut pas ignorer qu’un certain nombre de ces soldats sont tombés en opérations extérieures. »
Il convient de rappeler que mardi, lors du congrès des maires de France, le général Mandon avait jugé nécessaire que le pays restaure sa « force d’âme pour accepter de nous faire mal pour protéger ce que l’on est » et soit prêt à « accepter de perdre ses enfants ». La classe politique avait réagi immédiatement, avec Jean-Luc Mélenchon (LFI) en désaccord total et Louis Aliot (RN) déclarant qu’il fallait être prêt à mourir pour son pays, mais dans le cadre d’une guerre « juste » ou qui engage « la survie de la nation ».
« Le principal risque serait de ne pas voir ce qui se passe et de ne pas voir les dangers auxquels nous faisons face », a insisté Maud Bregeon. Interrogée sur la création d’un service militaire volontaire, elle a mentionné qu’une « réflexion est en cours » pour « adapter » le Service national universel (SNU). « Mais nous n’en sommes pas là », a-t-elle conclu.

