Guerre au Proche-Orient : Journée meurtrière à Gaza où 45 Palestiniens seraient morts dans des frappes israéliennes
Quarante-cinq personnes ont été tuées jeudi dans plusieurs raids israéliens sur la bande de Gaza, selon différentes sources palestiniennes.
Le directeur de l’hôpital Kamal Adwan, l’un des deux seuls encore opérationnels dans le nord du territoire palestinien, avait lancé un appel à l’aide lundi. Il affirmait que son établissement était pris pour cible par l’armée israélienne et demandait à la communauté internationale d’intervenir « de toute urgence avant qu’il ne soit trop tard ». Il a annoncé jeudi que cinq membres de son personnel étaient morts en raison d’une « frappe israélienne ».
Trois bébés morts de froid
Une chaîne de télévision palestinienne affiliée au Jihad islamique, Al-Quds Today, a par ailleurs annoncé la mort de cinq de ses journalistes dans une frappe sur leur véhicule, dans le centre de la bande de Gaza. L’armée israélienne a répondu avoir visé des « membres actifs du Jihad islamique se faisant passer pour des journalistes ».
Le responsable pédiatrique d’un hôpital du sud du territoire a par ailleurs évoqué le décès de trois bébés de moins d’un mois morts de froid en quarante-huit heures cette semaine. Selon la Défense civile de la bande de Gaza, 13 personnes ont également été tuées dans le bombardement d’une maison au sein de laquelle vivaient « de nombreuses familles déplacées » par les combats.
L’armée israélienne, de son côté, a donné le nom de deux soldats de 27 et 35 ans « morts au combat » dans la bande de Gaza, ce qui porte à 391 le nombre des militaires israéliens ayant perdu la vie dans ce territoire palestinien depuis le début de la guerre.
Notre dossier sur la guerre au Proche-Orient
Celle-ci a été déclenchée par l’attaque du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, qui a entraîné la mort de plus de 1.200 personnes du côté israélien, en majorité des civils. Plus de 45.000 Palestiniens ont été tués dans la campagne militaire israélienne en représailles, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l’ONU.