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Grippe aviaire : Un premier cas grave détecté chez l’homme aux Etats-Unis

Cet homme hospitalisé en Louisiane est le premier cas grave de grippe aviaire chez un humain recensé aux Etats-Unis. Les autorités sanitaires ont rendu publique ce mercredi la situation de ce patient qui aurait contracté le virus après avoir été exposé à des oiseaux malades et morts dans une basse-cour.

Une analyse génétique a révélé que le virus ayant infecté ce patient est du même type que celui détecté chez des personnes dans l’Etat de Washington et au Canada. En revanche, il est différent des souches ayant récemment circulé dans des élevages de volailles et des troupeaux de vaches laitières aux Etats-Unis.

Propagation inquiétante chez les mammifères

Aucune information supplémentaire n’a été donnée sur l’identité ou l’état de santé du patient. Les Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC) ont néanmoins souligné qu’à ce stade, « aucune propagation de la grippe aviaire (de sous-type) H5 d’une personne à l’autre n’a été détectée ». L’agence a également précisé que ce nouveau cas, bien que préoccupant, « ne modifie pas [son] évaluation concernant le risque immédiat lié au virus H5N1 de la grippe aviaire pour la santé publique, qui reste faible ».

Les autorités américaines ont rappelé que ce n’est pas la première fois qu’un cas humain grave de grippe aviaire est détecté en Amérique du Nord. En novembre dernier, un adolescent hospitalisé en Colombie-Britannique, au Canada, avait également été infecté par le H5N1. Aux Etats-Unis, deux autres personnes ont été testées positives en septembre et novembre, sans contact connu avec des animaux infectés, ce qui intrigue les chercheurs.

Une surveillance accrue

Face à ces développements, les autorités sanitaires continuent de surveiller de près l’évolution de la situation. Si la grippe aviaire reste principalement une menace pour les oiseaux, sa propagation accrue chez les mammifères est jugée préoccupante.

Notre dossier sur la grippe aviaire

Les autorités ont également appelé à une vigilance renforcée, en particulier pour les personnes en contact avec des oiseaux ou des mammifères potentiellement infectés. En attendant, les experts s’efforcent de mieux comprendre les mécanismes de transmission de ce virus et les éventuelles mutations qui pourraient représenter une menace plus large.