Grèce : Enquête sur la disparition de deux randonneuses françaises relancée après découverte d’ossements
Des ossements ont été découverts sur l’île de Sikinos, accompagnés d’effets personnels susceptibles d’appartenir à Françoise Boutteaux, 73 ans, disparue depuis plus d’un an. La justice française s’est saisie du dossier et des analyses sont attendues pour déterminer si les restes humains retrouvés sont bien ceux de Françoise Boutteaux.
L’enquête sur la disparition de deux randonneuses françaises sur l’île grecque de Sikinos, en juin 2024, prend un nouveau tournant. Selon les informations de TF1.fr, des ossements ont récemment été trouvés dans une zone escarpée de l’île, accompagnés d’effets personnels susceptibles d’appartenir à Françoise Boutteaux, âgée de 73 ans. L’avocat de sa famille est d’avis que ces éléments pourraient correspondre à la septuagénaire, disparue depuis plus d’un an.
Françoise Boutteaux et Marie-Pierre Arfel, âgée de 64 ans, s’étaient volatilisées lors d’un voyage de randonnée dans les Cyclades en Grèce. Le dernier contact connu remonte au jour de leur disparition : Françoise Boutteaux avait informé l’hôtel où elle séjournait d’une chute, sans toutefois communiquer sa localisation par la suite. Malgré les moyens considérables déployés à ce moment-là, les recherches effectuées par les autorités grecques n’avaient pas permis de retrouver les deux femmes et avions finalement été interrompues.
Le contexte de cette disparition soulève encore des questions. Les deux Françaises évoluaient dans un environnement particulièrement accidenté, sous une chaleur excessive dépassant les 42°C. Des éléments techniques, tels que l’itinéraire retrouvé sur l’ordinateur de Marie-Pierre Arfel ou un appel téléphonique inexpliqué passé le jour des faits, n’ont jamais fourni de réponse claire.
La justice française a pris en main le dossier. Des analyses sont désormais attendues afin de confirmer si les restes humains découverts sont bien ceux de Françoise Boutteaux.

