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Gaza : Jennifer Lawrence qualifie le « génocide inacceptable » de la situation

Jennifer Lawrence a dénoncé le « génocide inacceptable » perpétré par Israël à Gaza lors du festival international du film de San Sebastian en Espagne. Un prochain film de Jennifer Lawrence, Die My Love, réalisé par Lynne Ramsay et présenté en mai au Festival de Cannes, accompagnera la remise du prix Donostia lors de cette 73e édition du festival.


Jennifer Lawrence a exprimé ce vendredi son indignation face au « génocide inacceptable » orchestré par Israël à Gaza, lors du festival international du film de San Sebastian en Espagne. Elle a également critiqué la politique américaine, qu’elle juge dépourvue « d’intégrité ».

« Ce qui se passe n’est rien de moins qu’un génocide, et c’est inacceptable », a déclaré l’actrice de 35 ans lors de la conférence de presse, alors qu’elle était interrogée sur la situation à Gaza, juste avant de recevoir le grand prix d’honneur Donostia dans l’après-midi.

« Je suis très inquiète pour mes enfants, pour tous nos enfants », a-t-elle continué en abordant aussi la situation aux États-Unis. « Ce qui me rend si triste, c’est que ce manque de respect et le discours actuel dans la politique américaine vont devenir normaux pour eux, je veux dire, les jeunes qui votent maintenant à l’âge de 18 ans », a-t-elle ajouté.

Elle a affirmé : « Il va leur sembler tout à fait normal que la politique n’ait aucune intégrité. Les politiciens mentent, il n’y a pas d’empathie, et il faut se rappeler que lorsque vous ignorez ce qui se passe d’un côté du monde, il ne faudra pas longtemps avant que cela arrive aussi de votre côté », sans nommer de responsables.

Lauréate d’un Oscar en 2013 pour « Happiness Therapy », elle a regretté que ses propos ou ceux de ses collègues sur des sujets d’actualité ne servent qu’à « attiser davantage le feu », alors que ces questions devraient être réglées par les « représentants élus ».

Une projection de son dernier film, *Die My Love*, réalisé par Lynne Ramsay et présenté en mai au Festival de Cannes, a accompagné la remise du prix Donostia lors de cette 73e édition du festival.

Coproduit par elle-même et Martin Scorsese, le film est adapté du roman « Crève, mon amour » de l’écrivaine argentine Ariana Harwicz. Il traite du bonheur d’un couple confronté à la naissance d’un enfant, dans la continuité d’une série d’œuvres offrant des perspectives nouvelles sur la maternité, dépeinte sans détour.

« Après avoir donné naissance à mon second [fils], j’ai vécu un postpartum vraiment difficile, c’était vraiment étrange. Regarder le film maintenant et voir tout cela avec du recul, après avoir eu l’impression de traverser cette forêt, je pense qu’elle a vraiment bien réussi », a confessé l’actrice à propos d’Ariana Harwicz et de son livre.