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Gaza : Identité de la treizième dépouille d’otage, sous-officier israélien tué le 7 octobre

Tal Haïmi, un sous-officier de l’armée israélienne âgé de 41 ans, avait été tué puis enlevé le 7 octobre 2023 lors de l’attaque terroriste perpétrée en Israël par le Hamas. Avant la remise de son corps, le Hamas avait restitué 12 dépouilles d’otages sur les 28 corps qu’il s’était engagé à rendre à Israël dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu à Gaza entré en vigueur le 10 octobre.


Il a été tué puis enlevé le 7 octobre 2023 lors de l’attaque terroriste menée par le Hamas en Israël. La dépouille de l’otage restituée lundi a été identifiée comme étant celle de Tal Haïmi, sous-officier de l’armée israélienne.

« À l’issue du processus d’identification mené par l’Institut national de médecine légale […] des représentants de [l’armée] ont informé la famille de l’otage, le sergent-chef Tal Haïmi que leur proche avait été ramené en Israël et que son identification avait été achevée », a déclaré le bureau du Premier ministre dans un communiqué.

« Courage exceptionnel »

Le corps de Tal Haïmi, âgé de 41 ans et commandant de la milice de défense du kibboutz Nir Yitzhak, avait été emmené ce jour-là dans la bande de Gaza pour servir d’otage. « Le matin du 7 octobre, Tal est sorti défendre sa communauté, combattant des dizaines de terroristes aux portes du kibboutz Nir Yitzhak. Lui et son équipe ont fait preuve d’un courage exceptionnel en se battant pendant plusieurs heures », indiquait un communiqué du Forum des familles d’otages, principale organisation israélienne luttant pour le retour des captifs à Gaza, qu’ils soient vivants ou décédés.

Avant cette restitution, le Hamas avait rendu 12 dépouilles d’otages sur les 28 corps qu’il avait promis de rendre à Israël dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur le 10 octobre sous la pression des États-Unis.

Selon les termes de cet accord, le mouvement islamiste palestinien devait libérer tous les otages d’ici le 13 octobre. Bien qu’il ait effectivement relâché les 20 derniers otages vivants dans les délais, le Hamas a invoqué des difficultés logistiques, notamment pour retrouver les dépouilles dans une bande de Gaza ravagée par plus de deux ans de guerre, ce qui l’a empêché de respecter le calendrier prévu.