Gaza : Des frappes israéliennes font au moins 28 Palestiniens tués
Des frappes militaires israéliennes dans la bande de Gaza ont tué dans la nuit de samedi à dimanche au moins 28 Palestiniens, dont huit dans une école abritant des familles déplacées, ont annoncé les autorités du territoire palestinien.
La Défense civile de Gaza a annoncé, dimanche 22 décembre, la mort de 28 personnes dans plusieurs frappes de l’armée israélienne au cours de la nuit, dont quatre enfants dans une école abritant des déplacés, où l’armée affirme avoir « ciblé » des « terroristes du Hamas ».
« Une frappe aérienne visant l’école Mousa ibn Nousayr, qui accueille des milliers de déplacés dans l’est de la ville de Gaza, a fait huit martyrs, dont quatre enfants », a indiqué à l’AFP le porte-parole de la Défense civile du territoire palestinien, Mahmoud Bassal.
L’armée israélienne a affirmé dans un communiqué avoir mené dans la nuit de samedi à dimanche une « frappe ciblée contre des terroristes du Hamas qui opéraient » au sein de l’établissement « pour préparer des attaques terroristes contre les troupes israéliennes et l’État d’Israël ».
« De multiples mesures avaient été prises en amont de la frappe afin de réduire le risque de toucher des civils », a-t-elle précisé.
Selon la Défense civile, « une frappe aérienne israélienne visant le domicile de la famille Abou Samra à Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza », a fait 13 autres victimes.
Le pape condamne la « cruauté » d’une frappe israélienne
La Défense civile a également fait état de quatre morts « après qu’une voiture civile a été visée par un drone israélien » dimanche matin dans la ville de Gaza, et de trois morts, « non identifiés », dans « une frappe aérienne israélienne à l’est de la ville de Rafah », dans le sud du territoire.
Le pape François avait condamné samedi la « cruauté » d’une frappe israélienne ayant tué sept enfants à Gaza la veille, selon la Défense civile.
Une « mise à l’index » dénoncée par Israël, qui a accusé le pape de faire « deux poids, deux mesures » et d’être « déconnecté » du « contexte réel » de sa « lutte contre le terrorisme ».
La guerre à Gaza a été déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, qui a entraîné la mort de 1 208 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des chiffres officiels israéliens et incluant les otages morts ou tués en captivité dans la bande de Gaza.
Plus de 45 000 Palestiniens ont été tués dans la campagne militaire israélienne de représailles dans le territoire palestinien, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l’ONU.