International

Flottille pour Gaza : Rima Hassan et les autres militants français vont être expulsés par Israël

Le retour en France de Rima Hassan et d’un autre militant, venu lui aussi de la Flottille pour Gaza, est attendu ce jeudi soir à l’aéroport de Roissy Charles-de-Gaulle. Les deux derniers français encore détenus seront rapatriés vendredi, selon une source aéroportuaire citée par l’AFP.

Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, s’est félicité de cette issue rapide, saluant sur X (ex-Twitter) « la mobilisation admirable » des agents du Quai d’Orsay, malgré « le harcèlement » et « la diffamation » subis. Un message qui contraste avec les déclarations de La France insoumise qui accuse les autorités françaises « d’inaction insupportable ».

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Entre méfiance et mobilisation politique

La libération imminente de Rima Hassan a été accueillie avec prudence dans les rangs de LFI, dans lesquels on rappelle que l’eurodéputée a été mise à l’isolement « pour avoir écrit ‘Free Palestine’ sur le mur de sa cellule », selon son équipe. Elle aurait également entamé une grève de la faim, d’après l’ONG israélienne Adalah. L’ONG précise toutefois que Rima Hassan a depuis été sortie de son isolement.

« On la croira libre quand on la verra à Paris », a commenté Jean-Luc Mélenchon sur son compte X (ex-Twitter), appelant à « mépriser ses geôliers et leurs complices ici ».

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Un voilier humanitaire, 12 militants arrêtés

Le 1er juin dernier, douze militants (parmi lesquels la militante climatique Greta Thunberg) venus de plusieurs pays avaient quitté l’Italie à bord d’un voilier pour tenter de « briser le blocus israélien » de Gaza. Le bateau a été arraisonné lundi matin dans les eaux internationales, à 185 kilomètres des côtes par la marine israélienne. Selon l’ambassadeur israélien en France, les militants sont entrés « illégalement » sur le territoire israélien et sont donc considérés comme « immigrants illégaux ».

Parmi les Français déjà expulsés figure le médecin Baptiste André, arrivé mardi soir à Paris. Il a dénoncé « des actes de maltraitance » de la part des autorités israéliennes, évoquant notamment une « privation de sommeil » en rétention.