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Face au risque de l’effondrement financier, l’Algérie soutient la Tunisie

Le Premier ministre Aïmene Benabderrahmane avec la cheffe du gouvernement tunisien, Najla Bouden a exprimé la solidarité de l’Algérie avec la Tunisie dans ses négociations avec le FMI.

Le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane a évoqué, jeudi, lors d’un entretien avec la cheffe du gouvernement tunisien, Najla Bouden, « l’état des relations bilatérales et les perspectives de leur développement dans tous les domaines », a indiqué un communiqué des services du Premier ministre.

« Dans le cadre des traditions du dialogue continu et des concertations entre l’Algérie et la Tunisie, consacrées par les dirigeants des deux pays, le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane s’est entretenu avec Najla Bouden, cheffe du gouvernement de la République tunisienne, pays frère, sur l’état des relations bilatérales et les perspectives de leur développement dans divers domaines », lit-on dans le communiqué.

 L’Algérie souhaite renforcer son soutien à la Tunisie pour retrouver une stabilité économique

De plus, l’entretien « a été l’occasion d’aborder les voies et moyens de renforcer le soutien à la Tunisie, pays frère, en vue de lui permettre de retrouver sa stabilité économique que les autorités tunisiennes s’emploient à réaliser », ajoute le communiqué.

Dans le même contexte, la cheffe du gouvernement a informé le Premier ministre des dernières évolutions concernant les négociations en cours entre la Tunisie et le Fonds monétaire international (FMI) sur l’accord financier dans le cadre du mécanisme élargi de crédit (MEDC) et qui vise à appuyer les politiques économiques en Tunisie.

Alors que de son côté, le Premier ministre a exprimé l’entière solidarité de l’Algérie avec la Tunisie, pays frère, dans ses négociations avec le FMI, et ce « sur la base des relations historiques solides de fraternité unissant l’Algérie et la Tunisie ainsi que leurs deux peuples frères et conformément aux hautes orientations de Monsieur le président de la République,

Pour conclure, à l’occasion de ces entretiens, « les deux parties ont souligné leur volonté commune d’œuvrer ensemble à aller de l’avant vers davantage de complémentarité stratégique et de développement solidaire et intégré, en application des orientations des dirigeants des deux pays ».