États-Unis : Un pédiatre reconnu coupable d’agressions sexuelles sur 40 ans
Ernesto Cesar Torres, un ancien pédiatre du Maryland, a été condamné à 30 ans de prison ferme pour abus sexuels sur mineures. Au moins 24 victimes ont été dénombrées, toutes des jeunes patientes agressées entre 1980 et 2018.
Ernesto Cesar Torres, un ancien pédiatre du Maryland (États-Unis), a été condamné à 30 ans de prison ferme après avoir été reconnu coupable d’abus sexuels sur mineures. En mars 2025, l’ex-médecin de 74 ans a dû faire face à plus de 97 accusations criminelles pour avoir abusé sexuellement de dizaines de ses jeunes patientes sur une durée de 38 ans, selon un communiqué de l’institution judiciaire publié lundi 8 décembre et relayé par CBS News.
L’affaire a débuté en mai 2019 lorsqu’une mère a signalé que sa fille de 11 ans avait subi des attouchements lors d’une consultation pour un problème dermatologique mineur. La victime a révélé que le pédiatre lui avait touché la zone génitale sous ses vêtements, embrassé le ventre et mis mal à l’aise. L’enquête a révélé que cette jeune patiente avait subi des abus sexuels sur une période de trois ans, de l’âge de 9 à 11 ans.
### 24 victimes répertoriées
Suite à cette dénonciation et à un entretien médico-légal de l’enfant, le Dr Torres a été arrêté à son cabinet médical. Les enquêteurs ont comptabilisé au moins 24 victimes, toutes des jeunes patientes agressées entre 1980 et 2018, d’après CBS News. Il apparaît que le médecin agissait parfois en présence des parents, dissimulant ses gestes derrière de prétendus examens abdominaux.
Durant le procès, Ernesto Cesar Torres a nié toute responsabilité, se présentant comme un prophète et accusant ses victimes d’être possédées par des entités démoniaques qui les incitaient à mentir. L’homme a aggravé son cas auprès du procureur général, qui a dénoncé l’absence totale de remords et le traumatisme supplémentaire infligé aux victimes. « Je ne peux plus faire confiance à l’autorité masculine. On m’a volé mon enfance », a déclaré l’une d’entre elles. Le procureur général pense qu’il pourrait y avoir d’autres victimes, appelées à se manifester et à témoigner.

