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États-Unis : Un immigré tué par la police à Chicago durant une arrestation

Un homme en situation irrégulière, Silverio Villegas-Gonzalez, est mort ce vendredi, tué par des agents de la police fédérale de l’immigration (ICE) lors d’un contrôle d’identité. Le policier d’ICE touché par la voiture de Villegas-Gonzalez a subi de multiples blessures et est dans un état stable.


Quatre jours après le lancement d’une opération anti-immigration d’ampleur par Donald Trump, un homme sans papiers a été tué ce vendredi par des agents de la police fédérale de l’immigration (ICE) qui cherchaient à contrôler son identité.

Vendredi matin, dans une grande ville du nord des États-Unis, « des agents d’ICE ont stoppé un véhicule pour arrêter Silverio Villegas-Gonzalez », a indiqué le ministère dans un communiqué, sans préciser sa nationalité.

### Opération « Midway Blitz »

« Il a refusé de suivre les instructions des agents et a lancé sa voiture sur eux. Un des policiers d’ICE a été percuté par le véhicule et traîné sur une distance significative. Craignant pour sa vie, il a utilisé son arme », ajoute le ministère.

« Le policier a subi de multiples blessures et est dans un état stable. L’immigré en situation irrégulière a été déclaré mort », précise le texte. Silverio Villegas-Gonzalez aurait « des antécédents de conduite dangereuse. Il était entré dans le pays à une date inconnue », indique le ministère pour justifier son classement comme « criminel ».

L’administration Trump a annoncé lundi le lancement d’une opération d’ICE appelée « Midway blitz », visant « les immigrés illégaux criminels qui terrorisent les Américains » dans l’Illinois, dirigé par les démocrates.

Donald Trump a adopté la semaine dernière un discours très violent contre Chicago, qualifiant la ville de « trous à rats » et de « capitale mondiale du meurtre », tout en menaçant d’y déployer des militaires de la Garde nationale, comme il l’a fait à Washington, la capitale fédérale, en août.

Le président américain a fait de la lutte contre l’immigration clandestine une priorité absolue, parlant d’une « invasion » des États-Unis par des « criminels venus de l’étranger » et communiquant largement sur les expulsions d’immigrés.