Etats-Unis : Un garçon de 11 ans abattu après avoir sonné aux portes par jeu et s’être enfui

Un garçon de 11 ans a été mortellement touché par balle à Houston (Texas) alors qu’il participait à une partie de « ding dong ditch », une pratique consistant à sonner à une porte avant de s’enfuir. Selon la police, le tir est survenu samedi soir peu avant 23 heures, alors que l’enfant courait après avoir sonné à une maison de sa rue. Transporté d’urgence à l’hôpital, il est décédé dimanche, rapporte CNN.
Les forces de l’ordre ont rapidement encerclé la maison d’où le coup de feu avait été tiré et interpellé un suspect. D’après les médias locaux, la personne a été emmenée pour interrogatoire à deux reprises, mais n’a pas encore été inculpée. Les enquêteurs ont saisi des enregistrements vidéo et travaillent avec le bureau du procureur afin de déterminer les charges. Selon la police de Houston, il est probable qu’une inculpation pour meurtre soit retenue, la victime ayant été atteinte à distance de la maison, ce qui ne correspond pas à un cas de légitime défense.
Une tendance TikTok devenue dangereuse
Le « ding dong ditch » est un vieux canular, remis au goût du jour sur les réseaux sociaux et en particulier TikTok. Certaines vidéos poussent le défi plus loin, avec des coups violents frappés sur les portes ou des intrusions filmées. Plusieurs faits divers tragiques aux Etats-Unis ont déjà été liés à cette pratique : en mai, un lycéen de 18 ans en Virginie a été tué alors qu’il enregistrait la farce pour la publier en ligne. En 2020, trois adolescents de 16 ans ont perdu la vie après qu’un homme a percuté leur véhicule pour se venger.
Notre dossier sur les Etats-Unis
Les autorités américaines mettent en garde contre cette pratique. Ce qui est perçu comme une blague peut rapidement tourner au drame et entraîner des poursuites judiciaires sévères. Dans plusieurs Etats, des adolescents interpellés après ce type de plaisanteries ont déjà été inculpés pour cambriolage ou agression. Les forces de l’ordre rappellent aux parents que ces défis viraux représentent autant un risque de violences que de sanctions pénales.

