Etats-Unis : Trump à la Une du « Time » avec un problème capillaire
Donald Trump s’est réjoui d’apparaître en couverture du magazine Time tout en regrettant que la photo fasse « disparaître (ses) cheveux ». L’ancien président des Etats-Unis a conclu un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas et a été ovationné lundi par la Knesset.
Donald Trump a une fois de plus marqué les esprits mardi en veillant à son image publique. Si le président des États-Unis s’est félicité d’être en couverture du magazine *Time*, il a également exprimé son vif mécontentement à propos de la photo, regrettant qu’elle fasse « disparaître (ses) cheveux ».
Pour célébrer « son triomphe » après le cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, le président est en première page du célèbre magazine américain, présenté en gros plan et en contre-plongée, avec une légère auréole blanche au-dessus de sa tête.
**Trump considère cela comme « une très mauvaise photo »**
« Le magazine *Time* a écrit un article plutôt bon à mon sujet, mais la photo est peut-être la pire de tous les temps », a-t-il déclaré sur son réseau Truth Social.
« Ils ont « fait disparaître » mes cheveux, puis ajouté quelque chose flottant au-dessus de ma tête qui ressemblait à une couronne flottante, mais extrêmement petite. Vraiment étrange ! », a-t-il poursuivi. « Je n’ai jamais aimé être photographié sous des angles en contre-plongée, mais celle-ci est une très mauvaise photo et mérite d’être dénoncée. Que font-ils, et pourquoi ? »
Donald Trump avait été acclamé lundi par la Knesset, le parlement israélien, puis a reçu des éloges lors d’un sommet international sur Gaza en Égypte, après avoir conclu cet accord de cessez-le-feu entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas. « Nous avons réussi ensemble ce que tout le monde pensait impossible. Enfin, nous avons la paix au Moyen-Orient », a-t-il proclamé en Égypte, sans s’attarder sur la mise en œuvre à terme de son plan de paix en 20 points, qui s’annonce difficile.
Malgré une paralysie budgétaire qui dure depuis plus de deux semaines aux États-Unis, et un climat tendu avec l’opposition, le républicain a reçu de rares compliments du camp démocrate, y compris celui de l’ancien président Bill Clinton, qui a souligné qu’il fallait lui « reconnaître le mérite » de l’accord sur Gaza.

