États-Unis : L’administration pénitentiaire avait mal lu son dossier, un meurtrier libéré par erreur

Lorsque Kathan Guzman a appris qu’il allait être libéré, il aurait déclaré « Dieu est bon » et estimé que sa bonne fortune était due à des forces supérieures. L’homme de 22 ans ne s’attendait pas du tout à sortir de prison, le 27 mars dernier, quelques mois seulement après son incarcération dans un centre pénitentiaire de l’Etat de Géorgie. Et pour cause : il avait été condamné pour avoir tué sa petite amie de 19 ans en août 2022, rapporte l’Associated Press.
De nouveau incarcéré
En réalité, sa libération n’était pas due à une quelconque force divine, mais à une erreur de l’administration pénitentiaire. Celle-ci aurait tout simplement mal lu son dossier, ce qui a conduit les agents à le relâcher. Ces derniers sont actuellement visés par une procédure disciplinaire, a par ailleurs indiqué le shérif du comté de Clayton.
Interpellé vendredi dernier dans un appartement situé à Ocoee, à proximité d’Orlando (Floride), le jeune homme n’aura profité de cette liberté inattendue que pendant deux semaines. D’après nos confrères, il a de nouveau été placé derrière les barreaux dans une prison du comté d’Orange.
Crainte des représailles
Toujours est-il que cette erreur judiciaire a fait vivre un véritable calvaire à la famille de la victime, qui craignait des représailles de la part du meurtrier. Avertie par un procureur local, la mère de la jeune femme ne dormait plus que par intermittence. Et pour cause : elle s’était mise à organiser des rondes avec les autres membres de son foyer au cas où Kathan Guzman se présenterait.
D’après l’agence de presse américaine, des policiers du comté d’Osceola avaient été chargés de patrouiller dans leur quartier pour les protéger. Une sage précaution qui n’est dorénavant plus nécessaire.