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Etats-Unis : En nommant Elise Stefanik comme ambassadrice à l’ONU, Donald Trump choisit la ligne dure

Heure après heure, les nominations continuent de tomber au sein de la future administration de Donald Trump. Après Tom Homan et Stephen Miller, le président élu a annoncé la nomination d’Elise Stefanik, représentante républicaine de New York, comme ambassadrice des Etats-Unis auprès des Nations Unies.

« Je suis honoré de nommer la présidente Elise Stefanik pour servir dans mon cabinet en tant qu’ambassadrice des Etats-Unis auprès des Nations Unies. Elise Stefanik est une combattante incroyablement forte, tenace et intelligente pour l’Amérique d’abord », a déclaré Donald Trump dans un communiqué.

Une figure du parti républicain

Elise Stefanik, âgée de 39 ans, est l’une des figures les plus visibles du Parti républicain sous l’ère Trump. Après avoir été élue au Congrès en 2014 en tant que plus jeune femme de l’histoire à l’époque, elle a gagné en notoriété pour son rôle actif dans la défense de Donald Trump pendant les audiences de destitution en 2019. Donald Trump l’a qualifiée de « star républicaine » pour son attitude combative à l’époque.

En tant que présidente de la Conférence républicaine depuis 2021, Elise Stefanik a consolidé sa position en tant qu’alliée de Donald Trump, notamment après avoir remplacé Liz Cheney, destituée pour avoir critiqué les mensonges de Donald Trump sur les élections de 2020. Elise Stefanik s’était alignée avec l’ancien président en contestant la certification de la victoire de Joe Biden et en promouvant ses allégations infondées de fraude électorale.

Une nomination qui annonce une posture plus combative

La nomination d’Elise Stefanik pour ce poste stratégique laisse entrevoir une approche plus offensive vis-à-vis des Nations Unies. Elle a régulièrement critiqué l’organisation internationale, en particulier pour son traitement de la question israélienne. En octobre dernier, elle a affirmé que l’administration Biden devrait envisager une « réévaluation complète » du financement américain de l’ONU si l’Autorité palestinienne poursuivait ses efforts visant à révoquer l’adhésion d’Israël. Elle a aussi joué un rôle actif en dénonçant ce qu’elle perçoit comme un antisémitisme latent dans certaines institutions universitaires.

Avec cette annonce, Donald Trump a également fermé la porte à Nikki Haley, l’ancienne gouverneure de Caroline du Sud qui avait occupé le poste d’ambassadrice auprès de l’ONU lors de son premier mandat. Nikki Haley, qui a mené une campagne primaire acharnée contre Donald Trump avant de le soutenir en fin de course, ne sera pas invitée à reprendre ce rôle, selon une déclaration du président élu sur les réseaux sociaux samedi.