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États-Unis : Donald Trump veut changer le nom du golfe du Mexique en « golfe de l’Amérique »

Info ou intox ? Dans une étrange allocution face à la presse mardi où il a partagé sa soif de conquérir le monde, Donald Trump a balancé un truc énorme. Est-il sérieux ? Il faudra attendre son retour à la Maison-Blanche le 20 janvier pour le savoir. Mais vous connaissez l’oiseau, il est capable de tout. Même de renommer le golfe du Mexique en « golfe de l’Amérique » ? On prend les paris.

Sa proposition est arrivée au milieu d’une cacophonie d’annonces balancées aux journalistes l’entourant dans sa résidence de Mar-a-Lago, en Floride. Alors qu’il était censé parler de la construction de nouveaux centres de données aux Etats-Unis, le futur président américain s’est lancé dans une série de déclarations fracassantes dont il a le secret. « Nous allons changer le nom du golfe du Mexique en golfe de l’Amérique. Ça sonne bien et ça couvre beaucoup de territoires. Le golfe de l’Amérique, quel joli nom. Et c’est approprié », a balancé le milliardaire dans une allocution filmée.

Il ne s’est pas privé au passage de fustiger le Mexique, qui « doit cesser de laisser des millions de gens se déverser dans notre pays », en référence à la traversée de la frontière sud par des milliers de migrants clandestins.

Il veut aussi le canal du Panama et le Groenland

Mais Donald Trump ne s’est pas arrêté là. Interrogé sur ses prises de parole vantant une prise de contrôle du canal du Panama ou du territoire autonome du Groenland, géré par le Danemark, le nouveau président américain ne s’est pas démonté. Pourrait-il vraiment avoir recours à la force pour y parvenir ? Réponse de l’intéressé. « Je ne peux pas vous l’assurer, sur aucun des deux. » Le président a déjà affirmé à plusieurs reprises vouloir reprendre le canal de Panama, construit par les États-Unis et inauguré en 1914, si le prix des péages pour les navires américains n’était pas réduit.

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Juste avant Noël, le président élu avait également jugé que le contrôle du Groenland était « une nécessité absolue » pour « la sécurité nationale et la liberté à travers le monde ». Mardi, il a exhorté le Danemark à « renoncer » à ce territoire autonome. « Les frontières ne peuvent pas être déplacées par la force », a prévenu mercredi le gouvernement allemand, interrogé sur ce thème. Le Danemark et toutes les nations européennes interrogées ont répondu la même chose.